Mar 28, 2024, 06:46 pm

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Le serveur discord

[JDR/Roll20] Pi-rat-erie !

Démarré par Cody, Mai 11, 2018, 11:55 pm

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Alex_Truman

Dans certaines sections de fac, les grandes vacances commencent en effet à la mi-mai. jvoui

Cody

Non il me reste les partiels mais ils sont finis la semaine prochaine  (même si j'irais sans doute aux rattrapages). Kait, vers quelles dates tu commenceras à être dispo ? Parce que je connais pas les activités d'Alex et Usul mais j'assume que tu seras le seul à avoir des problèmes pour te libérer.
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Usul

De toute façon je n'ai pas de vacances. jv:-(

Kait

J'suis en vacances le 29 juin perso. jvhap

Suoʇʇʎ Ԁlɐʇʎdn$

Je suis officiellement en vacances, officieusement depuis plus d'un mois, je crois l'avoir déjà précisé je ne sais plus trop, en tout cas je suis chaud tout l'temps jvhap

Cody

Juin 26, 2018, 05:07 pm #20 Dernière édition: Juin 29, 2018, 11:13 am par Cody
Compte-rendu de la troisième séance

Le capitaine Edernopouïk se réveille péniblement sur la plage, face à sa glorieuse embarcation. Il se souvient qu'il était parti quérir du poison pour aider son équipage à vaincre la bête qui les attaquait, quand un galet sournois lui a fait un croche-pattes et qu'il s'assomma pendant un temps qu'il lui restait à déterminer. Il entend soudain des petits pas dans le sable et, se retournant, il trouve Tipouïk venu à sa rencontre. Le Raton l'informe rapidement de la situation, et son capitaine lui ordonne de garder leur navire pendant que lui-même part retrouver ses fidèles hommes-rats.

Edernopouïk répète le chemin suivi par son équipage, croisant les gardes du ponts, traversant le village et, enfin, pénétrant dans le château de l'île après qu'un autre soldat l'ait laissé passer. On l'a informé que lui et ses compagnons allaient bientôt avoir audience auprès du Seigneur Umotura. Dans le hall d'entrée, il retrouve ses amis : Raspoucouïk heureuse de le retrouver, Queuepouïk juché avec dignité sur sa panthère noire comme la nuit, et Arapouïk toujours aussi bourré. Manifestant à la fois sa joie d'être enfin réuni avec eux, et sa grande érudition en matière de théâtre, le Pure-Souche s'exlame "Le retour de l'amour est tantôt fagaffe que felui qui croit que lui de mefme !", citant bien-sûr la tragédie de Xiza et Halir, acte II, Scène 9. Il s'étonne cependant de la présence du fauve  avec ses rats, avant que Raspoucouïk ne l'éclaire en expliquant que leur Ratomancien a jugé bon de récupérer la charogne de la bête pour son compte. L'intéressé demande d'ailleurs par le biais de son ardoise si le capitaine a bien ramené du poison, mais malheureusement celui-ci l'a oublié dans sa précipitation. L'équipe étudie ensuite son environnement immédiat.

Derrière eux se trouve un escalier en colimaçon menant vers un étage inconnu. Le couloir comporte également une porte en bois, une porte en fer, et il débouche sur une grade salle plus loin. Le capitaine annonce à ses camarades qu'il a l'intention d'employer sur le châtelain une ruse qui lui vient de la Mère-Cornedebouc. Puis, il les mène vers l'escalier du fond, d'où ils arrivent sur un balcon juste au dessus de la porte d'entrée et du garde qui les a laissé passer. Tous ensemble, ils admirent l'île et le paysage qui s'offre à eux. Avec émotion, Edernopouïk déclare qu'un jour, tout ce qui baigne dans la lumière leur appartiendra, déplorant toutefois que le ciel soit particulièrement nuageux ce jour-ci. Ignorant l'envolée lyrique de son meneur, Queuepouïk sort sa longue-vue pour scruter plus précisément le village au pied des hauteurs. Il profite de cet instant pour révéler à ses comparses qu'il est en réalité quasiment aveugle, non sans provoquer un violent choc chez eux. Puis, après quelques instants à admirer le panorama, ils redescendent ensemble les escaliers. Là, ils constatent que la décomposition de la panthère, qui les attendait au rez-de-chaussée, a bien avancé puisque le sphincter de la bête s'est visiblement relâché en plein milieu du couloir. Cependant, le Ratomancien remonte sur le dos de sa créature sans glisser dans les excréments, et avec d'ailleurs tant de prestance qu'il en impressionne fortement les membres de l'équipage.

Le capitaine décide qu'il est temps qu'il utilise sa supériorité intellectuelle (ce qui ne manque pas de faire sourciller Queuepouïk) et ressort un instant du château pour demander au garde à l'entrée la direction des appartements d'Umotura. L'homme lui indique le bout du couloir en précisant que le seigneur devrait pouvoir les recevoir dès maintenant. Le groupe se dirige donc vers la grande pièce qu'il apercevait du fond du hall, et arrive alors dans une vaste salle en pierre, qui est curieusement décoré de façon très sobre avec seulement deux statues en pierre le long des murs. Face aux rats se trouve une estrade où un homme à l'air sévère siège sur un trône de pierre, en plein entretien agité avec un officier. Ledit officier semble légèrement familier à certains membres du groupe. Edernopouïk tente de s'avancer vers les deux hommes, mais un lancier intervient et lui barre la route en lui faisant respectueusement signe de se taire. Il informe le rat que "le Seigneur Umotura et Aslas sont en pleine discussion" et qu'audience lui sera accordée dès que cet échange important sera fini. Edernopouïk soupire, mais demande si un Aslas c'est bien cette chose qu'on utilise quand on a perdu son chemin, ce qui ne manque pas de faire pouffer le garde. Sérieux comme une brique, le capitaine note qu'il devra se souvenir du visage de cet homme si jamais il s'égare, tout en ignorant les suggestions de Raspoucouïk, qui se propose de punir le lancier ou de mettre fin à la conversation des deux hommes par une balle bien placée.

Sans crier gare, l'officier sur l'estrade se retourne en faisant voler sa cape, et se dirige vers la sortie de la salle en bousculant au passage la panthère de Queuepouïk. L'air agacé, Umotura se masse les tempes et adresse un signe de tête au lancier qui retenait le capitaine des rats. Celui-ci glisse alors à son équipage qu'il est temps d'appliquer sa ruse, puis avance d'un pas assuré vers le trône. Le garde annonce, sous les indications de Raspoucouïk, le "Bien Bon Capitaine Edernopouïk et Son Joyeux Équipage, Maître des Océans, Conquérant des Îles et Vainqueur des Villages Côtiers". Outré par le manque de respect envers sa monture, le Ratomancien commence à foudroyer du regard le seigneur de l'île, qui va le soutenir sans broncher pendant toute la durée de l'échange qui commence :

"Bienvenue étranger...
-F'est votre fateau ?
-C'est exact, voici ma pas-si-humble demeure.
-Non. Fe fateau est mon fateau."

Trop occupé par son combat de volonté avec les deux billes noires qui servent d'yeux à Queuepouïk, Umotura met quelques secondes à réagir à cette déclaration inattendue mais audacieuse.

"Plaît-il ?
-Fe fateau est mon fateau."

Le Ratomancien sort sa longue-vue pour poursuivre sa lutte oculaire avec Umotura, tandis que le lancier arrête Raspoucouïk qui engrenait une liste de titres pour son capitaine tels que "Destructeur de la Barque Branlante" ou "Possesseur des Tonneaux de Sauce Spéciale". Le seigneur humain soupire.

"Bon, qu'est-ce qui vous amène ici concrètement ?" et, s'adressant à la Ratebusière, "Vous, là, cessez de bredouiller derrière moi. J'ai horreur qu'on bredouille derrière moi."

Le capitaine Edernopouïk commence à transpirer, ses certitudes ébranlées tandis que Raspoucouïk conseille à l'humain de ne manquer de respect ni au capitaine, ni à son équipage. Misant tout sur ses aptitudes avec les mots, le Pure-Souche revient une dernière fois à la charge.

"Fe fateau est... est... est mon fateau...
-Bon, je vais vous demander de me donner la raison de votre présence ici, désormais. J'ai à faire."

Une fois qu'il eut fini cette phrase, Umotura adresse un signe de la main à son soldat, qui s'engouffre dans une porte du fond de la salle. Edernopouïk, terrorisé de constater que les techniques des dirigeants de Cornedebouc avaient leurs limites, commence à se ronger les ongles du mieux qu'il le peut de ses machoîres édentées. Il marmonne un dernier "Fe fat... fateau il euh... bah... à moi et... et voilà et... fateau quoi..." alors que Raspoucouïk agite derrière lui la lettre récupérée sur les deux pirates vaincus plus tôt dans la semaine.

Alors qu'Umotura tapote avec lassitude sur la pierre de son trône, le Capitaine et son équipière se concertent en nanique au sujet de la lettre. La Ratebusière suggère "Sy nouls entrons dans ses bosnes graces, peut-êstre nouls cédera-t-il son château !", ce qui ne manque pas de faire ricaner le seigneur des lieux. Dans un nanique des Septentrions parfait, il annonce simplement "Je pense qu'il y a peu de chances que cela arrive.". Cependant, il semble devenu plus curieux.

"Puis-je savoir ce qu'il y a sur ce bout de papier qui semble si important ?
-Morbleu !" entame Edernopouïk, "Nous venons de la part du puiffant Fcar AnveEnLarme de Cornedebouc ! Il recquiert la réquivifion de votre ifle et de votre fateau !
-Et de votre fromage !" ajoute Raspoucouïk.
"Pour voftre bien, acceptez à fa requête !"

Leurs déclarations semblent produire leur effet puisqu'Umotura bondit de son trône.

"Scar AngeEnLarme ? LE Scar AngeEnLarme ?!
-Oui-da !
-Jamais entendu parler." lâche-t-il en se rasseyant.

Devant une telle imprudence, le capitaine exorte l'humain d'entendre raison alors que sa comparse regrette la perte du fromage convoité. Un peu plus en retrait, Queuepouïk n'a pas quitté Umotura de ses yeux haineux.

"Bon, chères créatures velues, le temps passe vite et je ne pense pas que vous ayez votre place en ce château. Quant à moi, des affaires plus... importantes... m'appellent."

Puis il pousse un sifflement grave, alors qu'Edernopouïk dit à ses rats qu'il est temps de jouer leur carte secrète. Il entame un "TOUF FUR L..." avant de se raviser en voyant que le lancier de tout à l'heure est revenu avec trois amis visiblement bien équipés. L'entrée de tant d'adversaires potentiels trouble Queuepouïk, qui doit décrocher son regard de celui du seigneur humain. Edernopouïk décide donc de jouer son autre carte secrète, à savoir la sortie-éclair.

"Bon bah f'est pas tout fa. On a du boulot, tout fa. F'était bien fympa.
-Je comprends, je comprends... jvhap "

Le capitaine fuit donc la salle à toutes pattes, tandis que Raspoucouïk tente de sauver leur dignité en annonçant "Le byen bon équipage du caspitaine Edernopouik vous tire sa révérence !... Et vous lyvrera probablement vostre tonneau plus tard.". Queuepouïk, de son côté, lance un nouveau regard malsain à Umotura, qui répond d'un sourire poli. Le Ratomancien réplique avec un sourire fier et hautain. Probablement un peu perdu, mais toujours aussi diplomate, Raspoucouïk adresse à tout le monde un sourire confus, puis les deux rats s'élancent à la suite de leur capitaine qui exprime vouloir retourner à l'auberge. Dans le couloir qui résonne, juste devant la salle du trône, Raspoucouïk interroge son meneur sur ce qu'il en est de la "très large compensation financière" promise par la lettre des pirates. Edernopouik coupe court à la conversation en assurant qu'ils parleront de tout cela une fois à la taverne.

Une fois dans le hall, l'équipage retrouve un Aslas rageur en train de donner des coups de pied dans la porte de bois aperçue plus tôt, avant d'abandonner pour se diriger de nouveau vers la salle du trône. Curieux, Raspoucouïk énonce :

"Holà compagnon, que vouls a fait ceste porte ?
-Mêle-toi de tes puces étrangers !" rétorque le garde en dépassant un Queuepouïk qui l'ignore avec autant de force que possible.

La Pure-Souche, inquiète, demande au capitaine s'il est normal que cet homme se soit fait attaquer par cette porte, malgré son manque évident de savoir-vivre. Edernopouik, lui, tente de rattraper Aslas pour lui demander un renseignement.

"Pouvez-vous m'indiquer le chemin de la fortu... ah minfe il est parti..."

Mais, blague nerveuse ou frustration sérieuse, Aslas un peu plus loin lâche un léger "Sur votre gauche..." avant de poursuivre sa route.

Ces propos laissent le capitaine songeur, alors que la Ratebusière à côté de lui commence à braquer la porte de son arme, désireuse de venger Aslas. Comme frappé par une révélation, Edernopouik annonce qu'il pense que la salle du trésor se trouve justement, comme indiqué par le garde, derrière la porte en bois. Impatient, Queuepouïk demande à travers son ardoise pourquoi ils ne partent pas du château. Raspoucouïk, soudain intéressée par la mention d'une salle du trésor, commence à étudier la porte en bois avec son capitaine, si bien qu'ils ne lisent même pas l'ardoise. Ils remarquent tous les deux que la porte est fermée à clef. Edernopouik démontre alors à nouveau son intelligence supérieure, en défonçant la porte d'un coup de hache dans la serrure. Alors qu'elle cède sous la lame du capitaine, Raspoucouïk lui lâche un petit "Tu fais moins la malygne !" très mesquin.

Un grondement s'élève aussitôt de la nouvelle pièce, tandis que les rats s'y engouffrent en hurlant "A MORT !". Ils entrent ainsi dans une salle plutôt étroite, comportant un coffre, des tonneaux dans le fond et, à première vue, deux loups enchaînés dont les grondements redoublent en intensité alors que les rats s'approchent.

Perplexe, Raspoucouïk contourne les prédateurs, leurs dents claquant dans le vide quand ils tentent de l'attraper, alors qu'elle se dirige vers les tonneaux empilés contre le mur du fond. Le capitaine, lui, ouvre le coffre et y trouve six pièces d'or, deux en argent, quelques robes humaines teintes en violet, bleu et vert, un livre et enfin une rapière en fer, incrustée d'or et avec une garde très bien travaillée. Alors qu'il examine l'arme, il est interrompu par Raspoucouïk qui, après une étude approfondie, déclare avoir trouvé du vin de bonne qualité dans les tonneaux.

Le capitaine embarque les pièces et abandonne sa hache au profit de la rapière. En survolant le livre, il s'avère qu'il relate une course à pied ayant eu lieu au village 63 ans auparavant. Edernopouik veut ensuite savoir si le groupe dispose toujours d'un peu de poison, ce à quoi Queuepouïk répond que non tout en se rapprochant des loups qui aboient de plus en plus fort.

Soudain, un des loups bondit plus loin que ce que sa chaîne laissait penser possible, tentant de mordre la panthère qui recule de justesse sous les ordres nécrotiques de Queuepouïk. Toutefois, le fauve se cogne dans Raspoucouïk qui se tenait juste derrière lui et qui est envoyé valsé contre un mur. Au même moment, Aslas apparaît sur le pas de la porte. Il a l'air surpris une fraction de seconde, puis se ressaisit, murmure un "Traître !" et tente d'attaquer Edernopouik qui se trouve être le plus proche de lui. Le rat veut lui lacérer les chevilles, mais il manque de maîtrise avec sa nouvelle arme et rate son coup. Aslas veut riposter, mais malheureusement pour sa dignité, sa cape majestueuse se prend dans les morceaux de bois acérés, derniers vestiges de la porte qui l'agressait quelques minutes plus tôt, et son attaque tourne court.

Le combat s'engage donc pour le groupe, pris en sandwich par les loups d'un côté et par le colossal Aslas de l'autre. Mais ce que le garde humain ignore, c'est que dans son dos le jeune Tipouïk, qui lui avait volé sa clef plus tôt et s'est rapidement lassé de surveiller le bateau, est venu voir ce que faisaient ses compagnons. Voulant d'abord voir quelle est la situation, il lance Pouïk en reconnaissance dans la pièce, mais celui-ci revient rapidement se fourrer dans sa fourrure sans avoir été d'une grande aide.
Certain des capacités de sa monture, Queuepouïk la lance à l'assaut du loup le plus proche. Surpris et enchaîné, celui-ci ne peut éviter d'avoir sa tête entièrement prise dans les crocs du félin, arrachée puis envoyée valdinguer dans la pièce où elle retombe sur le crâne d'un Raspoucouïk bien malchanceux. Le loup survivant se terre contre le coin de la pièce en couinant.
Raspoucouïk, justement, se jette sur Aslas pour lui asséner son fameux revers de bouclier. Il y met toute sa puissance, mais cela est loin d'être suffisant pour affecter l'humain à travers son épaisse cuirasse.
Le capitaine, très perspicace, remarque que les gants et les bottes d'Aslas sont les endroits les moins protégés de son corps. Il souhaite donc lui transpercer les chevilles, mais une fois de plus son arme rippe contre le mur rocailleux et il échoue à toucher son adversaire.
L'humain, totalement insensible à ces attaques pitoyables, parvient enfin à dégager sa cape et pénètre plus en avant dans la pièce.
Toujours juché sur sa panthère, Queuepouïk se contente d'adresser aux individus derrière lui un regard fier, signe d'une quête de reconnaissance totalement déplacée dans le chaos du combat.

Tipouïk, devant l'échec de son rat de compagnie, utilise sa légendaire technique de la sarbacane sautée et se jette dans la pièce en dégaînant son arme. Cependant il se foire lamentablement et va s'écraser contre Raspoucouïk qui se replaçait face à Aslas. Sous le choc, Pouïk est arraché de sa fourrure et va voler plus loin dans le fond de la pièce pour s'écraser juste devant le dernier loup.
Ledit loup sort ses crocs, et se les fait ranger aussitôt quand la panthère revient à la charge pour le tuer d'un coup de patte surpuissant. 
Raspoucouïk, enragé par l'attitude des humains, crie "TU VAS PAYER POUR TON MANQUE DE RESPECT AU BYEN BON ESQUIPAGE DU CASPITAINE EDERNOPOUÏK !" et cale son arquebuse sous le menton d'Aslas avant de presser la détente. Hélas la balle manque de peu sa cible, mais l'usage d'une arme inconnue et aussi bruyante semble effrayer Aslas.
Repoussant son instinct qui lui suggère (en hurlant) de fuir (en hurlant aussi), le capitaine souhaite protéger son équipage. Avec héroïsme, il cite "Je vais te faire ravaler fa !" de Xiza et Halir, Acte III, Scène 2, puis ramasse sa hache et se jette sur l'ennemi avec la volonté de lui infliger un double coup. Toutefois, il sous-estime le poids combiné de ses armes et tombe en avant. Il parvient en partie à reprendre son équilibre et poursuivre son attaque, mais échoue à porter un coup décisif.
Malgré cet échec, le manche de sa hache se prend dans les pieds de Aslas, qui ne le remarque que trop tard et, lui aussi emporté par le poids de son armure, s'effondre lourdement.

Tipouïk reprend enfin ses esprits après son saut avorté et remarque qu'il se tient maintenant sur la tête de son amie Raspoucouïk. Profitant de cette position en hauteur et du fait que son adversaire soit au sol, il lance un dard en plein dans la joue d'Aslas par un tir digne des plus grands tireurs elfiques. L'humain pousse un râle, plus surpris que meurtri, mais il ignore que le projectile de Tipouïk était porteur d'un poison propre à la Horde qui commence déjà à attaquer son organisme.
Avec sa prestance désormais habituelle, Queuepouïk fait charger sa panthère sur la proie au sol et souhaite la mordre en plein cou, mais il ne parvient pas à rassembler assez de force dans les crocs de sa bête et il est lui aussi arrêté par l'armure d'Aslas.
Raspoucouïk est, comme toujours, admirative de l'élegance de son compagnon, mais regrette néanmoins qu'il soit cette fois-ci moins efficace que d'habitude. Elle veut donc prendre les choses en main et braque l'ennemi au sol avec son arquebuse rechargée. L'ennemi étant à terre; encerclé et menacé par une panthère, elle se dit qu'il serait aisé de le persuader de se rendre. Elle essaye donc de le convaincre de cesser le combat, mais les mots se bousculent dans sa bouche et ne parvient pas à être assez persuasive, bien au contraire. Aslas rugit un "PLUTÔT MOURIR QUE DE TRAHIR UMOTURA !" tout en repoussant le fauve grâce à sa force titanesque. Le maître de la créature, ne s'attendant pas à ce revirement de situation, est totalement déstabilisé et envoyé valser contre un mur, risquant presque de perdre le contrôle de son mort-vivant.

Edernopouïk voudrait sauver la situation, déclame "Raclure ! Nous te tranfperferons de nos lames, impudent !" de Xiza et Halir, Acte III, Scène 2, et lance sa rapière en direction du poitrail d'Aslas, qui esquive simplement avec le sourire aux lèvres.
Mais l'humain n'accorde que peu d'importance aux gesticulations du Pure-Souche : il a bien compris que parmi ses adversaires à fourrure, la plus grosse menace est celle qui a le poil noir. Faisant enfin montre de sa formidable maîtrise de l'épée, il souhaite frapper la pantère à la tête. Queuepouïk cherche à la faire esquiver en se cabrant, mais cela a pour seule conséquence de présenter la gorge du fauve. Une seconde plus tard, la lame d'Aslas s'y enfonce jusqu'à la garde, tandis que la pointe de l'épée ressort par le haut de la nuque. La créature a un dernier soubresaut, puis ses pattes avant se mettent à pendouiller dans le vide tandis que le haut du corps est uniquement retenu par la poigne d'Aslas, ultime preuve de la force de l'humain. Voir son monstre ainsi terrassé choque profondément Queuepouïk. Désespéré, il ouvre une trappe au sol que gardaient les loups et s'y jette pour arriver dans une grotte où coule une rivière puissante. Il prend un court répit pour apprécier la force du courant.
En voyant le Ratomancien entrer dans la caverne, Aslas se penche au dessus de la trappe pour lui hurler un "NON, PAS PAR LA !" surprenant. Profitant que l'ennemi ne fasse pas attention à lui, Tipouïk effectue un nouveau tir d'une précision impressionnante et lance une nouvelle fléchette dans la main du garde humain. Le gant en cuir qu'il porte est toutefois largement suffisant pour le projeter d'une attaque aussi faible.
En revanche, Raspoucouïk se trouve elle aussi toujours dans la pièce, et colle son arquebuse toujours chargée contre l'arrière du genou d'Aslas en profitant qu'il se penche au dessus de la trape. L'humain a juste le temps de sentir une explosion déchirante dans sa jambe et pousse un cri en tombant à son tour dans la grotte, alors que Raspoucouïk est aspergée par le sang de son ennemi.
Queuepouïk couine en voyant Aslas s'écraser à côté de lui, et à cours d'option décide de sauter à l'eau. 

[---]
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Usul

Citation de: Cody le Juin 26, 2018, 05:07 pmProfitant que l'ennemi ne fasse pas attention à lui, Queuepouïk effectue un nouveau tir d'une précision impressionnante

Tu veux probablement parler de Tipouïk. jvhap

Cody

Alex, si tu passes par ici, ce serait sympa que tu te fasses enfin un compte Discord définitif pour que je puisse t'ajouter au chan de la partie. jvhap

CiterTu veux probablement parler de Tipouïk. jvhap

Tu crois que c'est facile de taper aussi souvent des noms aussi laids et de ne pas se mélanger ? J'en tombe à court de synonymes. jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Alex_Truman


Citer"Scar AngeEnLarme ? LE Scar AngeEnLarme ?!
-Oui-da !
-Jamais entendu parler." lâche-t-il en se rasseyant.

Cette réplique est encore meilleure dans le rapport. jvrire

CiterToujours juché sur sa panthère, Queuepouïk se contente d'adresser aux individus derrière lui un regard fier, signe d'une quête de reconnaissance totalement déplacée dans le chaos du combat.

J'adore chacun des persos de cette équipe ! jvrire
Bordel, ce résumé m'a donné envie de rejouer. jvhap

CiterAlex, si tu passes par ici, ce serait sympa que tu te fasses enfin un compte Discord définitif pour que je puisse t'ajouter au chan de la partie. jvhap

 Bon, d'accord. jvhap

Cody

"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Alex_Truman

Citation de: Cody le Juin 26, 2018, 07:30 pm
Je suis sûr que nous avons une façon plus appropriée de souligner un succès oratoire. 

Kait

Juil 28, 2018, 05:17 pm #26 Dernière édition: Juil 28, 2018, 05:20 pm par Kait
Hey regardez ce que je viens de trouver en relisant Cornedebouc !



@Cody tu l'as fait exprès ? Si oui GG, si non ça n'en est que plus drôle !  jvrire

Cody

M'en souvenait absolument pas. Mais je suis étonné que ça vous fasse autant rire, c'était quand même un peu une blague facile. jvhap

En vrai depuis la première session je me demandais si et comment tu comptais prendre possession de l'île, et quand finalement j'ai vu que tu passais en mode Scar j'ai explosé comme un con devant mon écran !  jvrire
Le pire c'est que tu avais réussi ton jet de rhétorique par rapport à ton niveau de base, mais forcément j'avais boosté la difficulté à fond (et, de bonne foi, je considérais qu'une réussite critique aurait marché !  jvnoel ).
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Alex_Truman

C'est vrai que la scène complète était hilarante. jvrire

Kait

CiterMais je suis étonné que ça vous fasse autant rire, c'était quand même un peu une blague facile. jvhap

Bah justement la première fois ça m'avait pas tant fait rigoler que ça.
Mais troller quelqu'un en utilisant les répliques de ses propres chapitres est du grand art. Le faire involontairement relève du génie.  jvrire

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