Mar 28, 2024, 07:12 pm

Nouvelles:

Le serveur discord

L'Onirisme

Démarré par Cody, Août 18, 2018, 03:05 pm

« précédent - suivant »
En bas

Notaproblem

Bon. J'en ai deux beaux.

Premier rêve : J'étais... Apparemment, âgé de 8 ans au mieux.

Et j'étais à Paris. Probablement. Je savais pas ce que je faisais là. Je me rappelle que je visitais une boucherie, et que dans la chaîne d'assemblage (posez pas de questions) j'ai... Perdu pied, et me voila, à errer dans Paris.

Ça aurait pu être un rêve classique. Si seulement ça n'avait pas été le Paris de l'ère Napoléonienne.

La population était, euh... Quelque-chose a rencontrer. En discutant avec eux, j'ai fini par attirer un peu l'attention des gens avec mes fringues largement plus mat que l'ambiance locale. En discutant, j'ai très vite compris que je pouvais très facilement crâner en révélant le futur de plusieurs quartiers de la ville, que ce soit la Sorbonne, la Bastille, la tour Eiffel qui existait pas voire la Défense. C'était rigolo.

Bon, par contre j'étais pas chez moi. Et ça m'emmerdait.

A un moment, j'ai fini par regarder le plafond de je-sais-plus-où, et qu'est-ce que je vois ? La chaîne d'assemblage, dans un espèce de... Portail ? Mare de flotte ? Brume ? Bref- au plafond ! Voyant l'opportunité de rentrer ou au moins de signaler ma présence, je hurle de toutes mes forces, provoquant l'étonnement local en appelant a travers ce portail.

Pas de réponse. D'abord. Puis, rapidement, une travailleuse lève la tête, me remarque, écarquille les yeux, et...

Et s'en branle, en fait !

Je déchante assez vite et sors du bâtiment, largement frustré. Je marche un peu en ville, et... Et là le rêve est parti en cirque. J'ai franchi une rue, et le temps de cligner des yeux, je vois des aristocrates d'époque au volant d'une Cadillac noire me passer devant la gueule. Largement surpris, je leur cours après, au moins pour lire la plaque. C'est en prenant un tournant que je suis tombé sur une rue mi-Napoléonienne, mi-contemporaine, où les passants étaient à peu de choses près dans le même état de choc que moi ! Je rentre dans un bar, au pif :

Y'avait deux comptoirs. Tenus par deux tenanciers, d'un côté et de l'autre du bar, et les deux représentaient leur époque d'origine. Le mec de gauche avec du mobilier en bois, des tonneaux et des bocks, et le type de droite avait un bar en verre et marbre avec les présente-bouteilles, les pompes a pression et les verres en... Verre. Les deux se regardaient, surpris avec le seum' d'avoir une soudaine concurrence.

Puis je me suis réveillé IRL parce-que j'avais froid.

Et je me suis rendormi.

Mon second rêve était un peu plus clair.

J'étais dans une maison en bord de ville que je ne connaissais pas. J'avais une pièce unique, rectangulaire, avec une porte, mon lit, un bureau collé à des racks d'équipement et une télé avec du bordel par terre, je sais pas vraiment. Apparemment, j'avais aussi un étage mais j'y ai jamais foutu les pieds.

Et là où mon rêve est rigolo, c'est que je bossais sur... Quelque-chose. Il était tard dans la soirée, la nuit était tombée depuis un moment et je bossais sur le bureau en face de mon lit sur ce qui semblait être la tête d'une androïde, un truc du genre. Apparemment, je l'avais trouvée dehors, avec seulement la tête, et elle réagissais à peine aux stimulis. J'allumais sa tête avec une lampe de poche, j'agitais des bâtons pour voir si elle les suivait avec les yeux...

Ah, oui. J'ai précisé que cette tête d'androïde avait la tête de Dorna ? C'est aussi fortement pour ça que je me rappelle de ce rêve.

Bref, je taffe dessus. Je tente des trucs. J'essaie de la faire réagir.

Y'a rien. Ça m'énerve, je sors faire un tour dehors. Je marche dans la rue. Il fait froid, c'est de la merde, c'est la campagne, le paysage est pas visible, bref, je suis sorti de nuit avec la réalité qui s'en est ensuivi.

Je rentre bien vite pour voir un colis avec un logo dessus. Un rectangle vert coupé en deux avec a gauche un soleil qui se lève sur un espèce d'horizon, en envoyant des rayons qui font sa taille. Et le colis est devant ma porte.

Dedans, deux autres têtes.

Phyro et Morgana. Les deux sont aussi inertes que la première.

Comme je suis en train de rêver, je fais pas le rapprochement et je rentre le colis sans me poser de questions. Je retourne travailler sur le modèle 1 (Donc Dorna quoi).

Y'a du mieux, elle réagit, maintenant. Content, je lui fais remarquer qu'elle est maintenant en train de suivre le bâton que j'agite des yeux. Je vois un semblant de réaction faciale, mais ça pousse pas plus que ça. Je suis satisfait, en tout cas. J'allume mon PC pour noter ça, et...

Et je vois un code qui compile dessus. Ça vient pas de moi, c'est sûr. Apparemment, ça compilait dans le modèle 1, et ça a un symbole associé à ça. Une sorte d'œil fermé avec une semi-courbe de Gauss derrière. Je comprends à moitié de quoi ça parle. En regardant mieux, je vois que ça concerne un accès à distance autonome aux informations. En bref, la capacité de communiquer avec les ordinateurs. Et, vu qu'elle commence à me parler, les gens.

La discussion est brève. Elle me demande si elle se débrouille bien. Je dis, un peu perdu, que oui, 'fin je pense. Elle me demande ce qu'elle doit faire, et je réponds que je sais pas trop. Mais que c'est un bon début.

Je re-vérifie le programme. J'essaie de retrouver la source. Je calcule une zone d'émission. J'y vais en voiture (Alors que j'ai absolument pas mon permis), ça mène dans une forêt, il fait nuit, c'est de la merde, et a la fin je tombe sur... Rien. Une pauvre antenne radio isolée en pleine forêt. Je tourne autour de celle-là : C'est une antenne, elle peut émettre, c'est juste trop gros pour pouvoir être déplacé... Wow, magnifique.

Je rentre. Bravo, j'ai découvert une antenne qui m'avance pas plus.

Rentré, je remarque un détail assez rapidement : La tête... N'est plus une tête. Y'a, grossièrement, un semblant de corps de fœtus qui s'est greffé en dessous. Le processus a l'air anxiogène. Je dois rassurer le modèle 1 qui n'a pas l'air de bien le vivre. Quand je lui demande d'où ça vient, elle répond ne pas savoir. Elle demande aussi si elle a fait une erreur quelque-part.

...non, elle n'a pas fait d'erreur. Je ne sais moi-même pas ce qui pourrait être une erreur, actuellement. J'entends des gémissements de la part du colis.

Suis-je con. Je déballe les deux autres. Leur état est similaire. Comme je peux pas y faire grand-chose, je me contente de regarder et soutenir du mieux que je peux. Mais j'ai un doute. Je regarde le PC.

Je vois un deuxième code compiler. L'origine de ce changement ? Je sais pas. Je regarde le symbole : Ça ressemble à rien, à part possiblement une vue en coupe d'un appareil de Golgi. Ça parle de...

Je m'en souviens pas, en fait  jvhap

Les trois me demandent ce qu'il se passe. Je leur réponds que je sais pas, mais que je suis là, en tout cas. Y'aura rien qui merdera.

Le temps passe. Bien vite, je me retrouve avec trois androïdes épuisés, paralysés et a fournir en fringues. Au début hébétés, ils sont rapidement capables de se tenir debout et de parler.

Ils n'ont... Pas vraiment de personnalité. C'est sans compter un nouveau code qui déboule. Celui-là ressemble a un triangle franc-maçon. Nouvelle crise d'anxiété, et, passé un long moment, je commence a me demander si je devrais pas aller péter cette putain d'antenne.

En tout cas, ce code-là leur aura filé une personnalité et une curiosité certaine. Phyro reste dans son coin, bouge peu, se contente d'inspecter les objets qui lui passent sous la main et d'essayer de faire fonctionner des trucs et de BEAUCOUP parler. Dorna reste collée à moi et demande toutes les 10 secondes et a la moindre action de ma part si elle peut aider, et Morgana, elle, reste assise sur le bord du lit et n'ose pas bouger ni trop parler. Je me demande si elle va bien, elle me répond que oui. Je reviens vérifier souvent. J'essaie de la stimuler a faire quelque-chose. Quand elle le fait, c'est vraiment pour le faire et retourner s'asseoir.

Ils commencent à me poser tout un tas de questions sur plein de sujets basiques différents, et, au fur et à mesure, mes avis sur ces sujets et creusent sur des sujets plus complexes. Y'a de tout qui y passe. La nature, les arts, les maths, les langues, la politique, le monde en général, l'univers...

Le temps passe. Ce ne sont pas des compagnons désagréables. Puis à un moment, un nouveau code compile. Je regarde le PC.

C'est le symbole du carton. Apparemment, celui-là a été déclenché par l'emmagasinement de données. Je regarde mieux le code...

Oh Seigneur.

C'est un code débloquant les comportements violents. C'est littéralement un worm qui va permettre aux trois modèles de me tabasser a mort et gentiment continuer sur le restant de l'humanité ! Et qui, pire, les incite à le faire !

Je suis pas rassuré. Je tourne la tête, et...

Et je vois Dorna, penchée à côté de moi, à regarder l'écran, et demander "Mais... Pourquoi ?"

Naïvement, je demande si un truc ne va pas. Elle me répond, en allant vérifier l'état des deux autres et en m'aidant à les rassurer qu'elle n'a aucune envie de me tuer ni ne serait-ce que de me lever la main dessus. Les deux autres non plus, d'ailleurs. Ils n'ont rien a me reprocher. Ils ne comprennent même pas le simple intérêt d'envoyer un programme et un ordre pareil.

J'entends des explosions, dans la nuit. Je comprends que dehors, c'est le chaos absolu. Morg' est effrayée. Phyro va tirer le rideau pour au moins bloquer la lumière. Moi, de mon côté, j'me dis que si y'a une fin du monde, ça sera sans moi.

Puis le réveil m'a enculé les oreilles et je me suis levé en me disant "Tiens je devrais le noter celui-là !"
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

Cody

J'ai rêvé que j'étais dans un grand bus très très bondé sur une autoroute qui roulait très vite et qui secouait beaucoup. Puis d'un seul coup les gens dans le bus commencent à s'embrasser, ils se mettent deux par deux et se roulent des pelles, que ce soit entre mecs, entre meufs ou bien les deux. Ça dure longtemps comme ça et y a que moi qui reste comme un con à me demander ce qu'il se passe. Puis finalement on arrive à la gare de ma ville, tout le monde descend du bus et là je croise mon crush qui descend avec une valise. Je vais la voir et je lui demande "Mais t'as embrassé quelqu'un toi ?!" et elle me regarde avec une tête surprise en me disant "Bah ouais 'fin normal quoi !" puis je lui demande autre chose (je sais plus quoi exactement) genre "Mais pourquoi ?! Il s'est passé quoi ?!" et là elle a l'air de s'énerver et sans me répondre elle se barre dans le sens opposé de là où je dois aller, en traînant sa valise derrière elle. Je suis vexé alors je me barre justement vers chez moi, et là au loin je la vois qui se retourne et qui commence à parler dans mon sens comme si je l'avais suivi et qu'elle répondait enfin à ma question. Puis elle réalise que je suis pas là, me regarde au loin, puis reprend sa route.

Ah et il y a quelques jours j'ai rêvé que j'avais un petit avion personnel, avec juste une place pour le pilote, que je conduisais moi-même et c'était trop bien !  jvbave
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

Tu viens de me donner une idée de programme de vacances révolutionnaire  jvoui
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Cody

"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Notaproblem

On m'a rappelé que ce sujet existait alors on va s'en servir.

Il faut savoir qu'aujourd'hui, j'ai dormi de 19h à 13h. J'ai fait environ 18h de sommeil sans pression. Comme Arkuden le disait, on pourrait parler de coma, à ce stade.

Et quel coma ! J'ai fait des rêves incroyables et- Bon ok, j'arrête de faire chier.

J'étais dans une sorte de décor un peu futuriste. J'avais un rôle : Il y avait une épidémie de zombies qui se baladait de planète en planète. Je devais surveiller cette dernière. Accessoirement, je devais aussi lancer des sondes dans l'inconnu et tirer ce que j'en pouvais. Pour ça, j'avais une grosse carte stellaire. L'espace était bizarre : Les systèmes stellaires étaient réunis en clusters, uniquement accessibles les uns aux autres par des portes dimensionnelles menant vers d'autres systèmes situés dans des univers différents. Pour l'invasion zombie, personne ne savait ce qui l'avait provoquée et on s'en foutait : Il fallait y mettre fin. Sauf qu'on y arrivait pas et petit à petit, je voyais des clusters entiers disparaître sous un filtre orange indiquant que c'était mort. J'avais beau mettre des quarantaines, bloquer des portes, faire de la prévention, renforcer la surveillance... Y'a rien qui y faisait.

J'ai fini par me dire que la solution n'était peut-être pas dans l'endiguement mais dans l'enquête. Pour ça, j'ai utilisé ma deuxième tâche : L'expansion. Et justement dans un cluster, il y avait un signal bizarre : Apparemment, il y avait des stations hostiles dans la zone. Le problème c'est qu'elles semblaient pas être tant hostiles ! Elles étaient habitées mais inactives, regroupées autour d'un phénomène intéressant : Dans l'espace, de la taille d'un système stellaire entier était logé un sorte de... Comment dire : Il y avait un soleil. Autour de ce soleil dansaient des anneaux de lumières colorées de la taille bah... D'un système, donc des monumentaux anneaux colorés. Le spectacle était assez magnifique mais leur effet sur les stations avoisinantes étaient, euh...

J'avais plus l'impression de voir des trucs enragés grouiller autour d'un soleil plutôt qu'un phénomène optique. À chaque fois qu'une bande lumineuse frappait une station et la traversait sans faire de dégâts visibles, ni de dégâts tout court, j'avais je sais pas pourquoi mal pour eux. Y'avait un truc qui clochait, avec ce truc.

Je tenais peut-être quelque-chose. Après-tout, des phénomènes lumineux qui zombifient les gens, y'en a eu un paquet dans les films. Ça avait peut-être un truc à voir. J'ai quitté ma carte et je suis parti voir une collègue médecin. Je crois c'était une Rethell de mon récit, en plus. Elle était occupée, donc elle m'a demandé de faire vraiment, vraiment court. J'ai essayé de faire court mais elle a fini par m'interrompre :

"Tu sais que je te déteste ? Je t'ai accordé dix minutes, ça va faire une heure et demie qui vient de passer où tu m'as captivée à parler de tes trucs ! Tu casses les couilles... C'est pas ta faute, hein ! Mais tu casses les couilles..."

J'étais un peu désolé. Je sais à quel point je peux être chronophage quand je m'emballe. Elle, de son côté, m'a juste regardé avec insistance en allant au but :

"Il vaudrait mieux que tu partes..."

J'ai pas trop insisté. J'avais autre-chose à faire. J'aimais pas ce que j'allais devoir faire. Quittant le bâtiment, j'ai réuni des notes, une trousse de fournitures scolaires et une carte d'invitation. Je savais pas trop pourquoi mais j'étais invité dans le palais Walt Disney pour je sais pas quelle putain de raison. Tout ce que je savais, c'est qu'en rentrant dans le bâtiment et en étant accueilli par un putain de couloir long, blanc et rose, j'ai juste grommelé totalement excédé que j'avais pas envie de me payer ce couloir... C'était chiant.

J'ai marché avec deux types que je connaissais pas. Le long du couloir, y'avait des portes. Certaines ouvertes, qui donnaient sur des débarras qui avaient rien de féeriques, eux. Au fond du couloir, y'avait une grande, GRANDE salle de banquet. Le truc c'est qu'elle était pleine de gens que je connaissais pas. Des humains, des toons... Je devais trouver ma place sauf que cette putain de carte d'invitation donnait ma place via une énigme mathématique où j'avais trois questions, un chiffre associé et un calcul à faire pour trouver ma place sur TROIS CENT POSSIBILITÉS !

Donc comme tout le monde est presque installé et que je trouve pas, j'attire l'attention du gérant des lieux. Oui, Mickey Mouse, au calme. Le genre à peu près autant joyeux que la version South Park, par contre. Donc je trouve pas, il se retrouve devant moi et demande un peu sur les nerfs :

"Bon, qui trouve pas sa place, ici ?"

"Bah, moi ? Je suis une merde en maths, vous le savez, pourtant !"

"T'inquiète pas, gamin ! J'ai planché dessus..."

L'énigme devait être soit vraiment simple, soit corsée. J'ai cherché un peu, je suis tombé sur un type. J'ai insisté pour lui serrer la main, il m'a répondu :

"On se connaît pas tant que ça, tu sais ?"

"Ouais mais je te connais plus que n'importe qui dans cette salle..."

Il a souri, un peu gêné et m'a serré la main. J'ai pas trouvé. Ils ont enchaîné sur une danse italienne. J'aime pas danser, ça m'a soûlé, je suis parti. J'ai voulu rentrer chez moi mais je me suis perdu dans des HLM. Le ciel était gris et nuageux. (D'ailleurs, je me dis que dans les cauchemars tous les ciels sont gris ET nuageux... Ca m'a fait triper quand j'ai vu que dans Saints Row 4, à la fin, quand on peut changer la gueule de la simulation, une option c'est justement "Cauchemar" avec... Un ciel gris et nuageux.) J'ai voulu rentrer dans l'un deux mais un résident m'a arrêté à la porte en disant :

"T'habites pas ici."

Soit. J'ai cherché un peu et je suis rentré dans un bâtiment. J'ai grimpé des marches et je suis revenu dans un autre couloir comme mon internat de lycée. J'ai erré dedans et...

J'ai dû avoir une transition. Je me suis retrouvé à parler avec une amie que j'avais pas vu depuis longtemps. Je saurais pas vraiment dire qui c'était mais elle était pas humaine, pour sûr. On a parlé de tout et de rien, on a rigolé un peu, puis elle s'est retournée un peu horrifiée vers un bruit qui venait de mon dos, me mettant face à...

Moi ?

J'ai cligné des yeux. J'étais dans mon lit, en train de me réveiller. J'ai voulu ouvrir mes volets : Ils étaient coincés. La lumière marchait pas. Mon lit me semblait pas accueillant. J'avais l'impression d'être surveillé. J'ai vu un trou dans le sol, j'ai sauté dedans.

Je me suis retrouvé dans une sorte d'usine. À côté de moi, y'avait Cécile, ma peluche d'enfance, taille humaine. On a parlé de je sais plus quoi mais c'était une vraie révélation. J'étais pas à l'aise, y'avait des machines qui cassaient quand on avançait. J'avais l'impression que plus j'avançais, plus je provoquais la ruine de l'endroit. J'ai fini par rentrer dans une porte et j'ai retrouvée l'amie du dessus.

Forcément, quand y'a plus que notre torse suspendu au plafond via une grosse chaîne, on est plus trop vivante...

J'ai regardé ma peluche : Elle avait bah... Des traits de peluche qui donnaient pas d'émotion mais sa gestuelle indiquait qu'elle était autant surprise que moi ! J'ai commencé à avoir une attaque de panique et...

J'étais dans une sorte de sous-terrain totalement délabré et particulièrement claustrophobe. J'essayais de trouver la sortie. J'arrivais pas à oublier ce que j'avais vu. C'était pas normal. Je regrettais quelque-chose mais j'arrivais pas à savoir quoi.

J'ai fini par ouvrir une porte, au hasard. J'ai trébuché et me suis effondré dans un tas d'ordures que j'ai traversé comme dans du beurre avant de m'écraser dans le canapé de chez mon amie. Je me suis relevé : Elle me regardait, inquiète:

"Un mauvais rêve ?"

Je comprenais plus rien. Je me suis mis à pleurer. Elle m'a pris dans ses bras mais quelque-chose clochait. Je savais pas quoi... Et au fond je m'en foutais un peu.

"Tu t'es endormi. T'étais totalement épuisé, quand t'es rentré. Ça s'est mal passé ?"

J'ai commencé à lui raconter mon rêve...

...puis je me suis réveillé jvhap
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

En haut