[Quête improvisée] Une nuit au McDo

Démarré par HungarianCerveza, Juin 04, 2019, 02:26 am

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Kait

"Ah non je prête pas ma copine, désolé."

Arkuden

> Non je ne vois pas. Je te dis qu'il est pas là, tu t'en vas, je finis mon service, tout le monde est content, point.

Cody

Je crois que j'ai merdé quelque part.  jv:(
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Cody

> "Tu sais, avant de partir il m'a parlé de St-Perigny..."
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

Un nouvel avis ou je fais un combiné de tout ça ?  jvhap
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

HungarianCerveza

Ça part sur un combiné  jvhap

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"Ah non je prête pas ma copine, désolé."
"C'est pas de ça que je parle. Je veux ma thune."


Vous reculez discrètement d'un pas, et espérez que le comptoir empêchera le caïd de vous choper si les choses tourne mal. Votre regard croise celui de votre copine, visiblement inquiète.

"Mon collègue a été clair, et moi je ne réponds de rien. Ce que je te propose, c'est que tu te casses, tandis que moi, je finis mon service, on rentre chez nous, tout le monde est content."
"Non, tout le monde n'est pas content, non. Déjà, j'ai pas pu parler à ton collègue, alors que c'est la seule raison qui fait que je retourné ici. J'ai pas envie d'être revenu pour rien, alors tu vas me rendre l'argent que tu me dois, sinon ça va cogner."


Vous réfléchissez à une porte de sortie. Votre collègue avait mentionné Saint-Perigny, une ville à 50km d'ici...

"Tu sais, avant de partir, il m'a parlé de St-Perigny..."
"Ouais, et tu n'y étais pas, et t'arrives même pas à la cheville des mecs qui sont là-bas. Alors ne parle pas de ce que tu sais pas. Qu'est-ce qu'il t'a dit, ton collègue ?"


> "Que c'est terrible, ce qu'il t'est arrivé là-bas."
> "Qu'il y était, et qu'avec ce qu'il a vu, tu devrais te faire tout petit."
> "Que ça va se reproduire et que tu ne devrais pas rester ici."
> "Que c'est courageux, ce que tu as fait là-bas."
> "Rien, il a juste dit que c'est un nom qui te faisait flipper."
> Autre
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Kait

Citer> "Que ça va se reproduire et que tu ne devrais pas rester ici."

Il a dit "Vous ne voudriez pas revivre ça, hein ?", donc ça me paraît la meilleure réponse.  jv:(

HungarianCerveza

"Que ça va se reproduire et que tu ne devrais pas rester ici."
"Évidemment que ça va se reproduire...dans un mois, à peu près, quand ils viendront chez nous. Même si il se feront forcément choper avant, y'a juste TROP de trucs chelous qui se passent chez eux, les officiels devraient bien finir par tilter à un moment...enfin bref, c'est un autre débat et ça te concerne pas. File-moi mon fric."


> "Je te propose un compromis..." [écrire]
> "Attends, expliques-moi ce qu'il s'est passé à Saint-Périgny d'abord."
> "Bien sûr."
> "Non. Point final."
> "Donnes-moi quelques minutes, je vais chercher un truc dans l'arrière-cuisine..."
> Appeler votre collègue / copine / quelqu'un au secours
> Tenter de frapper le caïd d'une façon semblable à ce que votre collègue a fait quelques minutes plus tôt
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Kait

> "Donnes-moi quelques minutes, je vais chercher un truc dans l'arrière-cuisine..." Le faire sans attendre de réponse de sa part. Attraper un couteau pointu quelque part.

Notaproblem

"Attends une minute, je comprends pas. Tu viens de te faire péter la gueule, ta copine est dehors sans surveillance avec dans le périmètre le mec qui t'a éclaté la gueule, t'as un maître-chanteur au cul qui veut savoir où se trouve ce type, le tout alors que ma meuf' à déjà appelé les flics qui sont en train de bouger, et tout ce que tu trouves à faire c'est venir jouer de la crédibilité que t'as plus vraiment pour essayer de te faire rembourser un MacDo ? Pourquoi on a été potes, pour commencer ? J'ai raté ma vie quelque-part, moi !"
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

HungarianCerveza

"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Kait

Allez je suis Nota. Il est très très fort en psychologie, je lui fais confiance.

Arkuden

Allez, suivons Nota pour une fois !

HungarianCerveza

"Attends une minute, je comprends pas. Tu viens de te faire péter la gueule, ta copine est dehors sans surveillance avec dans le périmètre le mec qui t'a éclaté la gueule, t'as un maître-chanteur au cul qui veut savoir où se trouve ce type, le tout alors que ma meuf' à déjà appelé les flics qui sont en train de bouger, et tout ce que tu trouves à faire c'est venir jouer de la crédibilité que t'as plus vraiment pour essayer de te faire rembourser un MacDo ? Pourquoi on a été potes, pour commencer ? J'ai raté ma vie quelque-part, moi !"
"Ma meuf est à l'abri, c'est gentil de t'inquiéter"
dit-il avec un ton sarcastique assez inhabituel pour un être à deux neurones comme lui. "Je doute d'à peu près tout le reste. Que les flics soient sur la route alors que tu pensais certainement que je m'étais barré pour de bon, que ton collègue soit parti alors que tu me dis qu'il est encore dans les parages, et qu'on ait été potes un jour. Et aussi, que tu aies cru que tout ça me dissuaderait. En revanche oui, t'as bien raté ta vie."

A la fin de sa dernière phrase, il indique d'un mouvement du menton votre torse, et plus précisément, le logo McDonald's qui s'y trouve. Son regard condescendant traduit un certain mépris envers votre fonction.

"Mais je peux comprendre que t'ai envie d'être courageux devant ta meuf, après que ton copain soit venu te secourir." dit-il avec un air soudainement apaisé. "On n'est pas ici pour parler de crédibilité. J'ai perdu de l'argent pour me faire servir de la merde et j'aime pas ça. On va pas discuter plus longtemps. Mon fric. Maintenant."

Votre collègue, qui a certainement vu la scène depuis l'aire de jeux, mais qui n'entend rien de là-bas, s'approche de la porte vitrée et entre en trombe. Il avance à grands pas vers le comptoir sur lequel le caïd est adossé.

"Hey vous, que je ne vous reprenne pas à menacer le personnel !" dit le collègue.

Pendant que votre collègue parle, le caïd ne bouge pas et vous fixe dans les yeux, avec un petit sourire qui vous fait comprendre qu'il a décelé au moins un mensonge dans ce que vous avez dit. Mais l'ombre dans son regard laisse aussi penser qu'il a la haine.

"Je ne fais que parler. J'ai...une petite affaire à régler, là. Promis, dés que vous m'aurez rendu la thune, je m'en irai." répond le caïd sans se retourner.
"Il n'y aura pas de remboursement, parce que vous avez été irrespectueux envers nous. On vous a livré ce que vous avez commandé, si ça ne vous plait pas, fallait commander autre chose." houspille le collègue, en se rapprochant progressivement du caïd.
"C'est là que le bât blesse, comme on dit. C'est pas ce que j'ai commandé. Et puis je te conseille de la boucler, parce que la caméra de surveillance là (il pointe vers la caméra au-dessus de votre tête), elle a très bien capturé le moment où tu me cognes dans le nez."
"Légitime défense mon gars."


Le caïd ne répond pas tout de suite. Il regarde longuement la caméra de surveillance au-dessus de vous, avec un début de rictus idiot sur son visage.

"J'ai déjà connu ce genre de situation. Y'aura pas de légitime défense. Ils verront que j'ai des coups, et vous non. Tôt ou tard, vous payerez tous les deux."


Le caïd se redresse et écarte ses bras du comptoir, comme pour partir. Mais toujours en vous fixant dans les yeux.

"Surtout toi." vous dit-il.
"Allez, maintenant vous vous en allez."

Votre collègue est maintenant à 50 cm du visage du caïd. Ce dernier, visiblement animé par une grosse envie de vengeance, fait d'abord mine de reculer d'un pas, puis fait subitement un quart de tour sur sa gauche en portant son poing fermé au visage de votre collègue, qui s'effondre au sol presque immédiatement. Tout se passe en une seconde. Le caïd attrape le bras de votre collègue pour le maintenir au sol.

"Je m'en doutais."
dit le caïd entre ses dents serrées. "T'es pas un de ces enfoirés de Saint-Périgny. T'as juste vu un truc et t'as fait pareil. Je sais pas ce que tu foutais là-bas, mais si t'étais dans le coup, t'aurais vu celle-là venir."
"Enfoiré..."
marmonne le collègue, un peu sonné.
"Hey connard, tu reconnais ça ?"

Cette dernière phrase, c'est votre copine qui l'a dite. Elle tient le portable pailleté de la chipie entre ses doigts, bien au-dessus de sa tête.

"C'est le portable de ta pétasse, elle l'a oubliée ici. Si je lui fais un rayure, elle va ruiner ta vie. Alors imagine ce qu'elle va te faire si je le claque au sol. Lâches-le, oublie ton fric, et vas-t-en."

Le caïd n'a pas l'air serein.

> Inciter votre copine à le claquer au sol
> Inciter le caïd à lâcher votre collègue
> Calmer votre copine et essayer de détendre la situation
> Rappeler l'existence de la caméra de surveillance, pour voir si ça l'effraie
> Essayer de frapper le caïd pendant qu'il est distrait
> Donner le fric
> Profiter de la diversion pour se barrer
> Ne pas intervenir et faire confiance à votre copine
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Notaproblem

Bon allez, il était marrant mais il faut que ça cesse :

Se barrer dans la cuisine, profiter de l'ambiance locale pour prendre l'objet le plus contondant possible, aller gentiment dans le dos de ce type pour lui expliquer le terme de power-nap forcée pendant qu'il est encore sur notre collège et notre copine et appeler les flics. Avec ce qu'on a, son attitude à largement de quoi le faire coffrer sans même que le juge ait l'envie de se pencher sur les coups et blessures.
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

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