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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Alex_Truman - Nov 13, 2022, 04:05 pm
Bon ben next stkpopcorn
Spoiler: MontrerCacher
Sinon, RIP les Tpimirovic, note de bas de page dans les livres d'histoires stkostriste 
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Kait - Nov 12, 2022, 08:11 pm
Ayé j'ai rattrapé mon retard !

Lecture passionnante s'il en est, par contre je commençais à croire qu'il existait un avenir pour les Ui Fiachrach et finalement ils se sont éteint de façon super brutale en une session.  stkostriste

Aussi :

CiterLe Taureau passe encore quelques temps à piller les terres des peuples nénètses à l'est de son royaume.

Qui sont donc ces barbares qui envoient leurs femmes à la guerre !
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 09, 2022, 12:01 am
Une bonne session, on dirait que ça alterne un gars qui fait rien et meurt comme un caca avec un type qui est le MVP de sa génération.  jvhap

Bon à l'écrit je conviens que c'est difficile de suivre les relations familiales, de retenir qui est qui par rapport à qui, mais je vous assure qu'en jeu c'est passionnant. Ca fait vraiment bizarre de se dire que par exemple Ghawtus est né il y a plus d'un siècle, qu'il a des arrière-arrière-petits-enfants en vie mais aussi qu'une de ses filles est toujours debout, en exil, à revendiquer la couronne de son père.  jvnoel

Et le truc vraiment cool avec le fait de jouer comme ça plutôt que de s'en tenir à une seule famille, c'est que par exemple dans une partie classique là j'aurais eu ce personnage, Bragi, qui aurait eu une vie passionnante pour former la Finlande, puis tous les personnages suivants auraient été rois ou empereurs à bouffer progressivement tout ce qu'il y a autour d'eux sans réel mérite puisqu'ils partent pas de rien. Tandis que là à chaque nouveau personnage je peux très bien recommencer de zéro, du coup je m'ennuie pas.  stkperfectkogan

Bon par contre pour le moment sur quatre familles jouées à par les Smidr, deux sont éteintes, une va bientôt l'être, et la branche des Ua Néill Noigiallaich qui s'en sort le moins bien est celle que j'ai jouée. Donc la tendance semble dire que je suis pas doué pour mettre les dynasties sur le bon chemin. Espérons que les Smidr feront des choses plus intéressantes avec la Finlande que je leur laisse.  jvnoel
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 08, 2022, 10:29 pm
830 : Bragi Smidr, Chef de Joensuu

Spoiler: MontrerCacher


En 830, Bragi est un nordique adepte de la foi germanique qui règne sur les terres de Joensuu, un peu au sud de la Laponie . Le clan Smidr a été fondé il y a un peu plus de 30 ans par le père de Bragi, Sörkver. Bien que n'étant pas d'origine noble, Sörkver fut un serviteur du roi Ragnarr Lodbrok et il reçut en récompense de ses services les terres de Joensuu, une fois que Ragnarr eut soumis une partie de la Finlande. A la mort de Sörkver, les terres allèrent à son très jeune fils obtenu d'une concubine, Refil, qui mourut d'une manière étrange alors qu'il était âgé de 12 ans. Bragi reçut donc la propriété de Joensuu quand il était encore plus jeune, en tant que deuxième et dernier fils de Sörkver. Désormais âgé de 18 ans, Bragi règne donc sur une partie du peuple finnois aux confins du royaume de Svibjod. Bien qu'étant trop jeune pour être un véritable tacticien réputé, il est tout de même respecté pour ses aptitudes de soldat et a à ce titre reçu la charge de commandant dans les armées de son seigneur le roi Einarr, le fils de Ragnarr et nouveau souverain du Svibjod.

Bragi a 3 grandes sœurs dont 2 sont mariées à des nobles de la région et permettent donc à Bragi d'espérer des alliances militaires. Il est aussi mariée à une femme d'origine noble ayant des droits sur d'autres terres qui, bien que ne cachant pas son attirance pour les autres femmes, a beaucoup d'amitié envers son mari et a rempli son devoir conjugal en lui donnant un premier fils, Valdemar, fiancé à la sœur du jeune roi de Finlande.  De plus, à ses heures perdues, Bragi s'entraîne et ripaille avec les autres combattants des Guerriers-Loups, une loge de nordiques de toutes origines se battant pour l'honneur et se présentant sur le champ de bataille vêtus de peaux de bêtes tout en maniant une lance.

Fort de ses nombreuses alliances, Bragi attaque en 831 le grand chef de Carélie, un Finnois qui ne détient en réalité que les terres de Pomorye à l'est de celles de Joensuu. Le nombre écrase les défenseurs et Bragi double la taille de son territoire.

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De plus, immédiatement à l'est de Pomorye se trouvent les terres d'Olonets, dirigées par la sœur de la femme de Bragi. Le chef de Joensuu lui déclare donc également la guerre pour la renverser et mettre son épouse à sa place, assurant ainsi à leurs enfants un héritage plus conséquent. Une fois de plus, les alliés de Bragi l'aident bien et sa femme, Aslaug dite "la Faible", s'installe bientôt dans la demeure du seigneur d'Olonets où elle inaugure la chambre à coucher pour remercier son mari. Il en résulte rapidement une nouvelle petite fille pour le couple le plus puissant de Finlande. Ces deux campagnes successives gagnées en 1 an de temps prouvent à tout le Svibjod les talents de meneur d'hommes de Bragi, qui se retrouve nommé maréchal du royaume par le roi Einarr. Ce dernier accorde même un de ses jeunes fils en fiançailles à la nouvelle fille de Bragi.

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Sentant sa position dans le royaume grandement renforcée par ces développements, Bragi se sent assez en confiance pour voler par la force les terres de ses deux voisins, eux-aussi vassaux du Svibjod. Il s'empare donc successivement des terres de Kallavesi à l'ouest et Savolax au sud. Le chef de Savolax est d'ailleurs capturé personnellement par Bragi au cours d'une bataille, ce qui amène une fin rapide au conflit. En 2 ans à peine, le chef de Joensuu a quadruplé son domaine. Hélas, ce succès est assombri par la mort de son fils aîné Valdemar, qui succombe à la pneumonie en rompant ainsi les liens avec le roi de Finlande. Cependant celui-ci ne tarde pas non plus à mourir et ses vassaux choisissent pour lui succéder, plutôt que sa sœur, un fils de Ragnarr Lodbrok qui devient le roi Ragnarr II de Finlande.

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Au cours des années qui suivent, Bragi se concentre sur ses devoirs à la cour du Svibjod, participant à plusieurs campagnes au service de son roi. Il devient également un chasseur et membre respecté des Guerriers-Loups, se faisant partout surnommer "le Taureau". Son plus grand exploit est d'abattre suite à une chasse épique un légendaire ours blanc qui hantait les forêts du royaume. Il devient aussi un berserker, un guerrier-ours capable d'entrer en fureur sacrée pour la gloire d'Odin. Devenu un combattant hors-pair, Bragi tue au cours d'un duel qu'il a provoqué le chef voisin des terres de Laukas, le mari de sa sœur, avec lequel il a développé une intense rivalité au fil du temps. Puisque le vaincu n'avait pas d'héritier, ses terres retournent au roi Einarr mais Bragi espère que son seigneur les lui accorde.

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L'une des plus intenses campagnes vécues par Bragi se déroule en 839, quand le roi Einarr du Svibjod vole la couronne de Finlande à son cousin Ragnarr II, qui est délaissé par ses vassaux et laissé avec quelques terres seulement. Seulement, quelques années, plus tard, le roi Einarr se suicide et laisse le royaume en crise. La couronne du Svibjod va à son fils aîné tandis que la Finlande va à son cadet. Le nouveau roi du Svibjod propose à Bragi de renouveler son serment d'allégeance, mais le Taureau de Joensuu dirige à cette époque une armée forte de 3 000 nordiques et se rend compte que le Svibjod a plus besoin de lui qu'il n'a besoin du Svibjod. Il proclame donc son indépendance et arrache une bonne partie des terres de Finlande au contrôle du Svibjod, sa femme faisant d'ailleurs de même. Bragi fiance cependant sa fille à un fils du roi et s'assure ainsi une alliance mutuellement bénéfique.

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Cette nouvelle indépendance est une occasion inespérée pour Bragi : le nouveau roi de Finlande est faible et n'a pas encore le soutien de tous ses vassaux. Le Taureau décide donc que la couronne lui siérait tout autant. La guerre entre le Joensuu et la Finlande est déclarée, et Bragi écrase -avec l'aide du Svibjod et de sa femme- les troupes royales ennemies tandis que les vassaux du souverain adverse réagissent à peine. Bientôt Bragi devient roi de Finlande, et ses nouveaux vassaux reçoivent différents titres et postes à sa cour pour les remercier de leur relative indifférence à sa conquête.

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Quelques temps plus tard, pour rompre avec l'histoire chaotique de la couronne de Finlande, Bragi se fait en plus couronner jarl de Savonie, c'est-à-dire la région où il avait effectué ses premières conquêtes. Par la suite, le Taureau dépense une quantité immense d'or pour réorganiser l'administration du pays et la faire accepter à ses vassaux : il refonde un véritable royaume de Finlande, entité séparée de l'ancien jarldom de Finlande.

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Le Taureau profite de cette nouvelle autorité pour attaquer le jarl Ragnarr de Karelen, l'ancien roi de Finlande Ragnarr II, pour lui prendre la partie orientale de ses terres dont dépendent notamment les possessions de la femme de Bragi. Après la victoire, emportée aisément en raison des immenses talents militaires de Bragi et malgré la supériorité numérique ennemie, de nouveaux seigneurs finlandais deviennent vassaux de Bragi, dont justement sa propre femme.

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Peu de temps après cette conquête le grand chef du Novgorod, le plus puissant vassal du roi de Pologne, décide d'attaquer Bragi pour capturer une province à la frontière de son royaume. S'engage alors une grande guerre opposant les hordes slaves venues du sud à l'alliance de la Finlande et du Svibjod venue du nord. L'ennemi a beau sembler innombrable, le Taureau est devenu un chef militaire pratiquement imbattable : il défend inflexiblement sa frontière et capture même des forts ennemis près de la zone de combat. Finalement, après une percée, il parvient même à prendre la capitale adverse et force le grand chef du Novgorod à la paix. Le pillage, l'or versé en réparation et les nombreuses rançons obtenues pour la vie des nobles polonais capturés font de Bragi l'homme le plus riche de Scandinavie. Il utilise cette somme pour faire forger de fabuleux joyaux de la couronne de Finlande. De plus, sa femme reçoit le titre de Grande Cheffesse de Karelen, pour la remercier de son aide dans la défense du royaume. Enfin, la grande victoire remportée par le Taureau persuade l'ancien roi Ragnarr II et le chef d'Uleaborg, tous les deux seigneurs indépendants à l'ouest de la Finlande, de jurer fidélité à Bragi. Le clan Smidr, qui n'existait pas 50 ans auparavant, rivalise de prestige avec les souverains du Svibjod. De plus, malgré ses origines nordiques, Bragi décide d'imposer la langue et la culture finnoise à sa cour pour encore d'avantage marquer la rupture de ses liens avec les souverains descendants de Ragnarr Lodbrok.

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Dans sa 45ème année, Bragi fait assassiner dans son bain un ancien rival contre lequel il a autrefois mené ses premières conquêtes et qu'il avait capturé au cours d'une bataille. Ce meurtre lui permet de devenir le nouveau chef de la loge des Guerriers-Loups. Il passe alors les années suivantes à diriger la loge, à écraser des révoltes de paysans et à piller les royaumes francs, devenant ainsi un viking réputé. Ses exploits lui permettent même d'obtenir, à la mort de sa femme, la main de la jeune fille du souverain Omeyyade. Bragi pousse l'audace jusqu'à piller Rome en 864.

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Mais alors que beaucoup pensaient que la gloire de Bragi était derrière lui, c'est à 56 ans qu'il soumet et vassalise le chef de Kola, en Laponie, dont l'immense territoire vient doubler celui de la Finlande.

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Le Taureau passe encore quelques temps à piller les terres des peuples nénètses à l'est de son royaume. Dans la dernière année de sa vie, il organise un blót, un rituel tribal au cours duquel il sacrifie d'innombrables prisonniers ramenés de ses expéditions pour la gloire d'Odin. Puis il s'éteint paisiblement à 61 ans, transmettant toutes ses terres et sa couronne à son petit-fils Frirek, puisque tous les fils de Bragi sont morts avant lui. Frirek descend également de Ragnarr Lodbrok, toutefois il est le seul représentant mâle du clan Smidr et l'avenir de la famille semble incertain.

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Le reste du monde :

42 années se sont écoulées, nous sommes désormais en 872 et plus d'un siècle a passé depuis le début de l'histoire de Budimir.
Les Omeyyades ont dévoré les royaumes francs d'Aquitaine et de Bourgogne, une grande partie de la noblesse locale se convertissant à l'Islam pour garder ses terres. La population des Gaules, quant à elle, a perdu la foi en la primauté pontificale et a abandonné le rite catholique au profit des hérésies vaudoises, lollardes et fraticelles qui ravagent le pays. La Francie est toujours dirigée par un petit fils de Charlemagne mais n'est plus que l'ombre d'elle-même, même Paris étant tombée aux mains des sunnites. L'Empire d'Occident se morcelle, son trône passant de dynastie en dynastie. L'Empereur actuel, issu d'une famille mineure, est gardé en captivité par l'un de ses propres vassaux de la famille des anciens empereurs et de nombreux comtes ont déclaré leur indépendance du pays. Les îles britanniques sont plus divisées que jamais. Le Svibjod a été grandement affaibli par la montée en puissance de la Finlande. La Croatie et la Pologne qui dominaient l'Europe de l'est ont été fracturées et affaiblies, notamment par la résurgence de la Pannonie comme Khaganat indépendant au milieu de leurs terres. La dynastie qui règne sur la Croatie a cependant réussi à installer un de ses membres sur le trône de Bavière, en chassant les Carolingiens.
Au final, l'homme le plus fort de la famille carolingienne est un arrière-petit-fils de Charlemagne qui est parvenu à obtenir les terres de Trébizonde, en Anatolie. Devenu vassal de l'Empire d'Orient, il a souvent joué un rôle politique majeur dans l'Empire, se révoltant plusieurs fois contre le Basileus. Constantinople a d'ailleurs étendu sa domination jusqu'au sud des îles britanniques puisque tout le Wessex jure désormais allégeance à l'Orient. Malgré les guerres civiles incessantes, l'Empire d'Orient continue de s'étendre sur les terres du Califat Abbasside, qui souffre grandement de la présence du Califat chiite en son sein.

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Dans les parties plus occidentales du monde, Seljuk est mort et le Khaganat est désormais dirigé par son petit-fils Seljuk II, qui poursuit comme son grand-père et son père l'expansion inexorable de leur territoire. Le Tibet a quant à lui été bouleversé par l'arrivée dans le nord de l'Inde du roi Hoasse dit "le Grand" de Delhi. Hoasse est à l'origine un Nubien, fils d'un petit seigneur insignifiant au sud de l'Égypte, mais après avoir tout quitté il a accompli de multiples exploits extraordinaire et a réussi à se tailler un royaume à l'autre bout du monde. On dit désormais de lui qu'il est l'égal d'Alexandre le Grand.

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Ce qu'ils sont devenus :

Les Trpimirovic :

La famille n'a jamais récupéré de pouvoir et s'est éteinte. Sa dernière membre, une arrière-arrière-petite-fille de Budimir (le personnage joué) est morte d'un cancer en 864. Cependant, bien que plus personne ne porte leur nom, les Trpimirovic sont les ancêtres de plusieurs familles nobles de Pannonie.
La famille n'a aucun membre en vie sur 20 ayant existé en tout.

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Les Ui Fiachrach :

Après être arrivés au sommet de leur gloire en apportant presque la totalité de l'Irlande sous la domination du Connacht à une époque, les souverains Ui Fiachrach se sont succédés à une vitesse affolante sur le trône, mourant souvent assassinés ou au combat. La dernière membre du clan Ui Fiachrach, la reine Bébinn, est morte très probablement assassinée à 6 ans en 848. Même parmi les familles étrangères s'étant mariées avec des représentants des Ui Fiachrach, la plupart ont également connu un sort tragique. Au final seuls des nobles pictes se comptant sur les doigts d'une main descendent toujours de Donn Cothaid (le personnage joué) sans pour autant porter son nom.
La famille n'a aucun membre en vie sur 18 ayant existé en tout.

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Les Khuda :

Au final, l'envahisseur Seljuk a soumis tous les Khuda possédant des terres et leur a progressivement confisqué tous leurs titres. La couronne de Sogdiane n'est plus ceinte par personne, pas même Seljuk II. Toute la famille vit réfugiée à la cour du Bey de Pamir, lui-même vassal de Seljuk, où ils occupent diverses fonctions officielles. La religion zoroastrienne a été persécutée par l'envahisseur, si bien que tous les Khuda se sont convertis au sunnisme ou au bouddhisme sauf un arrière-arrière-petit-fils de Ghawtus (le personnage joué). Cependant deux autres arrières-arrières-petits-enfants de Ghawtus sont frère et sœur mais mariés l'un à l'autre selon la tradition perse. La famille est dirigée par la princesse Ghoncheh, une fille de Ghawtus âgée de 62 ans, qui continue de revendiquer la couronne de Sogdianne.
La famille compte 11 membres en vie sur 41 ayant existé en tout.

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Les Ua Néill Noigiallaich :

Le fils de Niall (le personnage joué) n'a pas su conserver le Tir Eoghain face aux autres seigneurs de sa famille, plusieurs s'étant arrachés le titre les uns aux autres. Cependant le petit-fils de Niall, Coirpre, conserve toujours Ulaidh bien qu'il ait été vassalisé par le roi du Connacht. D'ailleurs la chute des Ui Fiachrach du trône du Connacht a permis aux Ua Néill Noigiallaich de leur prendre ce trône. Cependant le Connacht n'est plus la principale puissance d'Irlande puisque cet honneur revient désormais au royaume de Mide, lui aussi dirigé par un Ua Néill Noigiallaich. En fait, la famille détient quasiment tous les titres et trônes de l'île, excepté quelques seigneurs irlandais récalcitrants et une enclave anglo-saxonne au sud. Les Ua Néill Noigiallaich semblent donc bien en passe d'unifier le pays.
La famille compte 34 membres en vie sur 171 ayant existé en tout.

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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 06, 2022, 03:48 pm
Bon au début je me suis dit que le jeu m'avait trollé en me renvoyant en Irlande, puis je me suis dit que finalement c'était plutôt intéressant la situation sur l'île avec l'affrontement entre les deux plus grandes familles et que je pourrais tenter de faire un peu chier la dynastie déjà jouée auparavant, mais en fait le jeu m'a retrollé en me butant comme un caca (le perso qui cumule des trucs et finit avec un -4 de santé, on connaît  jvnoel ).

Voilà j'espère changer un peu de région avec le prochain tirage.  jvhap
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 06, 2022, 03:45 pm
819 : Niall Ua Néill Noigiallaich, Chef d'Ulaidh

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En 819, Niall est le chef de la tribu d'Ulaidh. La famille Ua Néill Noigiallaich est l'une des plus anciennes et prestigieuses d'Irlande, descendante de l'antique haut-roi Niall "aux Neuf Otages". Elle contrôle près de la moitié des terres de l'île par ses nombreux membres, certains étant indépendants, d'autres ayant été soumis par le Connacht au cours des dernières décennies. La tribu d'Ulaidh a été soumise en 803 par le père de Niall, Aed. A la mort d'Aed en 818 ses terres ont été partagées entre ses deux fils. En tant que cadet, Niall a hérité de la tribu d'Ulaidh tandis que son frère aîné, Dubthach, a obtenu le fief ancestral de la famille avec la tribu de Tir Eoghain. Bien entendu Niall a toujours contesté cette succession, détestant son frère et le jugeant inapte à régner en raison de son attirance perverse pour les hommes.
En plus de descendre des anciens hauts-rois d'Irlande, Niall descend par sa mère de la famille Iceling, des anglo-saxons qui occupent le trône de Mercie depuis 4 siècles. Ces origines prestigieuses le poussent à remettre en question la montée en puissance des Ui Fiachraich sur le trône du Connacht qui ne cachent pas leur intention de régner sur toute l'Irlande : si l'île doit être réunifiée, ce doit être par les descendants en ligne directe de Niall "aux Neuf Otages" et personne d'autre. Dans l'espoir de tisser des alliances en ce but à travers le monde celtique, Niall a épousé une noble galloise descendante de Vortigern, un autre roi légendaire sous l'Empire Romain. Il a également promis sa fille et son fils aînés à des seigneurs gallois et bretons, mais les piètres qualités de diplomate de Niall ont mené à la rupture des alliances militaires négociées autour de ces fiançailles.

Niall parvient cependant toutefois à s'allier avec le roi d'Aquitaine, Stephan dit "l'Usurpateur", qui a arraché le sud de la Gaule à la dynastie carolingienne. Stephan a en effet tissé une profonde amitié avec la femme de Niall, qui a conduit au rapprochement des deux pays. Le mariage entre un fils de Niall devenu majeur et une fille du roi des Pictes promet également au chef d'Ulaidh un soutien important si l'envie lui prenait de revendiquer les terres de Tir Eoghain dirigées par son inverti de frère.

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Avec ces alliances, l'aide de commandants militaires étrangers, l'emploi d'une petite armée de métier et la mobilisation d'une foule de paysans exhortés à renverser le frère de Niall, ce dernier décide qu'il est temps de déclarer la guerre à son aîné pour enfin réunifier les terres de son père en 825.
Une première bataille entre les troupes de Niall et celles de Dubthach a lieu sur les terres d'Ulaidh puisque l'ennemi passe à l'offensive face à l'armée de Niall qui se trouve en infériorité numérique. Cependant, le terrain et les compétences supérieures des commandants d'Ulaidh assurent la victoire à Niall, qui peut commencer à riposter et porte le combat sur les terres de Tir Eoghain, malgré le fait qu'il ait été gravement blessé au cours de l'affrontement. Les armées des Pictes et d'Aquitaine sont appelées à la guerre, tandis que Dubthach mobilise son propre allié en la personne du roi Donual II de Cornouailles. C'est donc un coup dans le dos de la part des Cornouaillais puisque la fille de Donual est mariée au propre fils de Niall.

Alors qu'une partie des places fortes de Tir Eoghain tombe entre les mains de Niall, son armée se fait surprendre par les restes des troupes de son frère accompagnés de l'ost de Donual avant l'arrivée des alliés d'Ulaidh. A partir de là, ce conflit qui devait être rapide s'embourbe pendant un an, l'Irlande devenant un immense champ de bataille où s'affrontent des lambeaux d'armées de tous les bords en fuite, des Irlandais affrontant d'autres Irlandais, des Occitans se frottant à des Cornouaillais, et les Pictes parcourant le pays d'un bout à l'autre en évitant soigneusement tout contact avec l'ennemi. Niall, furieux de voir son armée décimée à cause de la traîtrise de Donual et de la couardise du roi picte, finit par se ruiner pour embaucher des mercenaires irlandais et 2 000 hommes frais viennent mettre fin à ce conflit fratricide. Dubthach se réfugie chez son propre fils, un évêque, ce qui le met hors d'atteinte de son frère. Sa femme, connue pour être d'une grande beauté, est cependant mise dans le lit de Niall.

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Hélas, à peine le Tir Eoghain soumis par Niall, son propre oncle Ruarcc, le frère de son père, décide de lui aussi revendiquer ces terres. Ce bossu connu pour son ivrognerie et ses liens avec le démon s'allie même au seigneur de Bréifne, un Ui Fiachraich, pour attaquer son neveu, tout ceci certainement sous l'influence du roi du Connacht qui s'est régalé du conflit au sein de la seule grande famille d'Irlande capable de tenir tête aux Ui Fiachraich. L'Aquitaine vient à nouveau au secours de Niall, mais le roi des Pictes meurt et son héritière refuse d'intervenir encore en Irlande. Après un massacre dans chaque camp, le génie militaire des conseillers de Niall lui permet de repousser les troupes de son oncle et une paix blanche est signée in extremis.

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Fatigué de ne pouvoir vraiment compter sur les Pictes, Niall marie son fils aîné (dont la femme vient de mourir) à la comtesse de l'île d'Anglesey, au nord du Pays de Galles. La comtesse est de la famille Gwynedd et descend du roi Caradog, un autre personnage légendaire de l'Antiquité et dont le sang devrait garantir encore plus de prestige aux Ua Néill Noigiallaich.

Soucieux de chercher toujours plus d'alliés face au roi du Connacht, Niall fiance également deux de ses petits-enfants à des membres de la famille du roi de Mercie et de la reine du Wessex. D'ailleurs, le fils de sa fille aînée devient grâce à l'héritage de son père comte de Gwyr, au Pays de Galles.

En 829, Niall est diagnostiqué avec un cancer. Malheureusement, sa guerre contre son frère l'a ruiné et ses dettes l'empêchent d'engager un physicien réputé qui pourrait le soigner efficacement.

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Il en meurt un an plus tard, alors qu'il préparait une expédition punitive contre le nouveau roi de Cornouailles pour installer à sa place son petit-fils, descendant par sa mère de l'ancien roi Donual II.

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Son trône va à son deuxième fils Cathnio, qui profite que son frère aîné soit chez sa femme sur l'île d'Anglesey pour garder toutes les terres de son père et éviter qu'elles ne soient scindées en deux, répétant la tragédie de la génération précédente.





Le reste du monde :

Le trône de l'Empire d'Occident a été perdu par les Carolingiens, puisqu'à leur place ont été successivement élus un membre de la famille Welf puis un von Thüringen, qui mène actuellement la guerre contre les musulmans pour aider le roi d'Aquitaine à défendre la Gascogne, faisant fi du fait que c'est ce même roi d'Aquitaine qui a volé le pays aux Carolingiens et donc à l'Empire.
La Francie est cependant toujours détenue par un des petits-fils de Charlemagne, qui est d'ailleurs le fils de l'ancien Empereur d'Occident.
La Saxe se maintient toujours curieusement comme une puissance païenne à la frontière des royaumes francs et s'étend même en Scandinavie.
La Scandinavie est d'ailleurs dominée par le Svibjod, dont le trône est occupé par le fils du légendaire Ragnarr Lodbrok (réputé pour avoir été homosexuel, avoir perdu son visage au combat, et s'être fait tuer en duel par un berserker).
En Europe de l'Est, la Pologne et la Croatie sont désormais les deux plus grandes puissances de la région.
L'Empire d'Orient se frotte au Califat et s'étend en Arménie et en Géorgie.
Justement, le Califat sunnite s'étend en Abyssinie où il écrase les derniers descendants du roi Salomon, qui doivent se soumettre pour garder certaines de leurs terres. Cependant un Califat chiite voit le jour au cœur des terres sunnites, dirigé par la dynastie hafizide.
En Ibérie, le Sultanat Omeyyade rétablit sa domination absolue sur la péninsule.
Le Maghreb est quand à lui presque totalement unifié par le Sultan d'Ifriqiya.

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Plus loin en Orient, Seljuk poursuit ses conquêtes et semble instoppable.
L'Empire du Tibet commence à soumettre les seigneurs du nord de l'Inde, qui doivent lui payer un tribut.
Enfin, dans les steppes, le Khagan des Ouïghours soumet un territoire toujours plus grand.

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Ce qu'ils sont devenus :

Les Trpimirovic :

La famille meurt à petit feu, aucun de ses membres n'obtenant de terre malgré le fait que plusieurs d'entre eux aient des revendications sur leurs anciens domaines. Il ne reste pratiquement plus aucun représentant mâle, mais quelques Trpimirovic ont toujours des charges à la cour d'autres seigneurs et leur sang coule dans les veines de plusieurs nobles croates. La cheffe de la famille est pour le moment une des petites-filles de Budimir (le personnage joué), fille de Viseslav, mais elle a renoncé à la foi slave pour se convertir à la religion manichéenne, les Balkans étant actuellement un véritable bazar de confessions.
La famille compte 10 membres en vie sur 20 ayant existé en tout.

Spoiler: MontrerCacher




Les Ui Fiachrach :

L'hégémonie de la famille sur la moitié de l'Irlande est quasiment indisputée, le trône du Connacht étant actuellement occupé par un arrière-petit-fils de Donn Cothaid (le personnage joué) et plusieurs autres membres de la dynastie ayant obtenu des terres dans le pays. Les Ui Fiachrach ont plusieurs seigneurs des Ua Néill Noigiallaich (la famille jouée ce tour) parmi leurs vassaux.
La famille compte 4 membres en vie sur 17 ayant existé en tout.

Spoiler: MontrerCacher




Les Khuda :

Vishtab, le fils de Ghawtus (le personnage joué) a réussi à préserver le trône de Sogdiane face à l'envahisseur Seljuk. Cependant à la génération suivante son fils finalement été soumis et la couronne de Sogdiane est actuellement portée par Seljuk lui-même. Les petits-fils de Ghawtus se partagent maintenant ses terres en tant que vassaux de Seljuk, sauf une autre branche de la famille Khuda qui règne sur les terres obtenues dans les dernières conquêtes de Ghawtus et qui ont quant à eux été soumis par un Khagan venu du nord. Le peuple sogdien n'est donc plus indépendant mais la religion zoroastrienne demeure. De plus, en raison des mariages négociés entre Ghawtus et le Califat sunnite de son vivant, une partie des Khuda en vie descend maintenant du prophète Mahomet.
La famille compte 15 membres en vie sur 26 ayant existé en tout.

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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Alex_Truman - Nov 05, 2022, 02:15 am
Le coup de suivre ce qui arrive aux dynasties précédemment jouées est particulièrement savoureux. Hop hop hop, souverain suivant stkpopcorn
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 05, 2022, 01:12 am
Bon une plus grosse session qui a duré presque 40 ans pile-poil et qui a connu bien plus de succès. Désolé pour le pavé, mais au final ça se lit assez vite.  jvnoel

Cette fois je pense qu'en effet mes actions auront des conséquences sur cette région, même si je suis agréablement surpris de voir que l'IA fait pas n'importe quoi avec la famille irlandaise que j'ai jouée. Le monde évolue dans une direction intéressante, notamment parce qu'on a pas le gros blob carolingien et arabe en Europe de l'Ouest. Bref je pense qu'il y a moyen de voir des choses marrantes par la suite.

Edit : Bon je viens de tirer mon nouveau personnage pour la prochaine session, je confirme que le jeu me troll.  jvnoel
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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 05, 2022, 01:09 am
779 : Ghawtus Khuda, Cheik de Boukhara

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En 779 non loin de la Mer Caspienne, entre le désert du Karakoum et celui du Kyzylkoum, le cheik Ghawtus règne sur les terres de Boukhara. Il est la quatrième génération de la famille Khuda à occuper le trône puisque son arrière-grand père s'y tenait déjà plus d'un siècle auparavant. C'est sous le règne du père de Ghawtus que le Boukhara a été vassalisé par l'émir sunnite de Samarcande. De plus, même si Samarcande est techniquement indépendante du Califat, l'émir paye tout de même un tribut aux Abbassides. Ainsi bien qu'il descende des anciens peuples sogdiens, Ghawtus a été soumis comme de nombreux autres nobles locaux par l'envahisseur arabe musulman. Sa famille ne s'est cependant jamais convertie à l'Islam et en tant que fidèle zoroastrien, dans la plus pure tradition de la Perse Antique, Ghawtus a épousé sa propre sœur dont il a eu un premier fils à l'été 779. De plus, il n'a beau être âgé que de 23 ans, il est un chef militaire brillant et même l'envahisseur arabe lui a accordé un poste de commandant à sa cour.

Ayant depuis toujours l'ambition d'étendre son pouvoir dans la région -non pas pour des motifs religieux, puisque Ghawtus est loin d'être un homme pieux-, le cheik de Boukhara fiance son fils à la très jeune sœur de l'émir du Tabaristan au bord de la Mer Caspienne. L'émir est de la dynastie bavandides, également zoroastrienne mais surtout descendante des souverains sassanides de l'Antique Perse. C'est donc un mariage très prestigieux pour Ghawtus mais politiquement risqué puisque les Bavandides sont à cette époque impliqués avec de nombreuses autres familles dans une révolte ouverte contre le Calife. L'alliance issue de ces fiançailles sera toutefois très utile une fois la guerre civile au sein du califat terminée. Choisissant de jouer sur les deux tableaux, Ghawtus fiance aussi son propre frère cadet à une des nombreuses filles mineures du Calife, s'assurant ainsi le respect de tous les sunnites.

De manière assez inattendue, la Chine se rapproche de Ghawtus pour établir des relations commerciales avec la région. Accueillant avec enthousiasme cette attention prestigieuse, le cheik envoie alors au trône du Dragon une cape gardée jalousement par sa famille et qui aurait été portée par le Prophète Mahomet en personne. Ceci lui attire les bonnes grâces de l'Empereur tout en irritant fortement les puissances musulmanes.

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Après quelques années à renforcer son armée et entraîner ses commandants, Ghawtus lance sa première conquête en 782 et attaque son voisin le cheik de Khiva dont les terres se trouvent directement à l'ouest des siennes. Le cheik de Khiva est également un vassal de Samarcande et les nobles sunnites voient d'un mauvais œil qu'un zoroastrien attaque l'un des leurs, mais ses terres viennent d'être pillées par des nomades venus du nord et le cheik de Boukhara ne peut résister à une cible qui n'a plus de défense. Les armées de Khiva sont balayées, et Ghawtus est accueilli en libérateur par les locaux puisque la région est peuplée de perses zoroastriens. Hélas le frère de Ghawtus meurt au cours de la campagne, alors le cheik décide de négocier de nouveau des fiançailles avec le Calife en promettant à une de ses filles son deuxième fils récemment né, toujours dans le but de rester sous la protection du plus puissant des sunnites.

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Au cours des années qui suivent, Ghawtus continue de renforcer ses armées. Son troisième fils est fiancé à la fille d'un autre seigneur perse zoroastrien lui aussi sous domination musulmane. Les relations avec la Chine continuent de se développer après que le cheik de Boukhara livre des opposants en fuite au Dragon et que les émissaires chinois continuent de sillonner les terres zoroastriennes pour établir des relations commerciales. L'Empereur envoie même un de ses propres stratèges pour servir la famille Khuda, et il n'en faut pas plus à Ghawtus pour se sentir de taille à attaquer son voisin du nord, le cheik de Dashhowuz, un autre sunnite vassal de Samarcande. Les autres nobles du pays en sont de plus un plus inquiets, mais la famille Khuda dirige désormais près de la moitié du territoire de Samarcande et Ghawtus est maintenant plus puissant que l'émir lui-même.

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Heureusement pour les autres cheiks de Samarcande, Ghawtus décide plutôt de s'en prendre à des étrangers. Le cheikat indépendant de Madminiya à l'ouest éclate en deux suite à la mort de son seigneur, et ses deux fils sont l'un après l'autre vaincus par le cheik de Boukhara. L'armée de la famille Khuda ne cesse de croître, alimentée par les flots d'habitants perses trop heureux d'être libérés de la domination arabe.

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Hélas pour les nobles de Samarcande, le repos est de courte durée. Ghawtus s'attaque à nouveau à eux en prenant les terres du cheik d'Oshrusana au nord-est. Une fois ceci fait, il se sent assez puissant pour se libérer du joug sunnite et déclare la guerre à son seigneur, le Shah Shamir de Samarcande. Les Bavandides volent au secours de la famille Khuda, ne ratant pas une occasion d'aider des amis zoroastriens à combattre l'envahisseur arabe. Malheureusement pour les Khuda, le Calife ne permet pas cela et intervient personnellement en Samarcande. Il contraint les Bavandides, ses vassaux, à participer à une expédition pour soumettre Ghawtus et les alliés deviennent des ennemis tandis que toute la puissance de l'Empire Arabe tombe sur les terres de Ghawtus. Des mercenaires turciques sont appelés pour aider la rébellion des Khuda, tandis que Ghawtus, son fils et son fidèle commandant chinois attaquent les troupes de Samarcande pour remporter une écrasante victoire malgré leur infériorité numérique. D'autres victoires suivent puis la capitale ennemie tombe rapidement face aux techniques chinoises, et les fiers zoroastriens triomphent des sunnites afin que pour la première fois depuis des siècles, un pays suivant l'antique religion perse redevienne indépendant. Pour fêter sa victoire, il prend plusieurs concubines parmi les femmes nobles adverses capturées, puisque le lit qu'il partage avec sa sœur a été jusqu'alors stérile -tous ses enfants provenant de concubines-. Enfin, pour s'assurer de ne pas être à nouveau soumis par un seigneur musulman puissant, Ghawtus fiance sa petite-fille à la fille du sultan Taid, son voisin du sud.

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Après une période de paix relative et une campagne pour repousser des pillards nomades, Ghawtus abandonne le titre de cheik pour se faire couronner Shah de Khiva, humiliant à nouveau le souverain de Samarcande qui était jusqu'alors le détenteur de ce titre. Ce gain de prestige convainc le Calife de mettre derrière lui la campagne perdue contre les Khuda et le mariage originellement prévu par son prédécesseur entre sa sœur et le fils de Ghawtus a bien lieu, garantissant que le Khiva ne se fera pas attaquer par l'Empire Arabe.

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Mais le danger ne vient pas d'où il l'attendait : le Shah doit abandonner une campagne menée à l'est contre le seigneur de Ferghana pour se retourner et repousser une invasion d'un khan nomade à l'ouest. Après une première série de défaite, Ghawtus puise à nouveau dans ses coffres bien remplis pour engager des mercenaires indiens et cette fois les barbares sont définitivement battus. La paix est signée mais tous les Khudas enragent d'avoir dû renoncer à leurs conquêtes au Ferghana.

Au cours des années qui viennent, Ghawtus doit faire face à la détérioration de ses relations avec la Chine puisqu'une période de guerre civile commence, que seule la mort de l'Empereur permet de calmer. Son fils lui succède et s'intéresse également aux terres des Khuda pour développer le commerce. Ghawtus connaît également une tragédie avec la mort mystérieuse de son fils aîné. Il trouve le réconfort dans les bras de la veuve de son fils, bien trop jeune pour que son ventre soit gâché puisque le sang des Sassanides coule dans ses veines. Le Shah en fait sa concubine et la met dans son lit alors même qu'elle est toujours enceinte de son ancien époux. Il accorde également l'une de ses filles qui vient de naître en fiançailles au stratège chinois autrefois envoyé par le Dragon, Hua Dezhen, pour le remercier de ses services et de son amitié à travers les années.

Dix ans après avoir pris son indépendance de Samarcande, Ghawtus décide qu'il n'en a pas terminé avec son ancien suzerain et lui déclare à nouveau la guerre pour lui prendre sa capitale. Hélas, le Calife décide à nouveau d'intervenir alors que les Khuda se croyaient à l'abri grâce aux mariages entre certains des leurs et les filles du Calife. Ghawtus est contrait de signer une paix honorable avant que les Arabes ne saccagent ses terres et le contraignent à un accord moins avantageux. Le Shah semble une fois de plus échouer à poursuivre ses conquêtes, alors qu'il est pourtant au sommet de sa puissance. Une nouvelle occasion se présente cependant à Ghawtus : le Shah de Ferghana se fait renverser par son propre frère qui mène une révolte grâce à une armée recrutée à l'étranger. Hélas pour lui, sitôt sur le trône il se fait attaquer par Ghawtus qui voit là encore un ennemi affaibli. Une campagne éclaire amène les terres du Khojand dans le giron de la famille Khuda.

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Mais Ghawtus n'en reste pas là : il fait assassiner cet adversaire, puis une fois son frère rétabli sur le trône -auquel Ghawtus n'a promis aucune paix-, le Ferghana est à nouveau attaqué par les zoroastriens. Au même moment, un aventurier sunnite mobilise une armée pour envahir les terres des Khuda. Ghawtus démantèle le Ferghana en annexant sa capitale puis écrase l'armée de l'aventurier qui l'attaque. Auréolé de prestige, considéré comme un héros par tous les peuples perses et zoroastriens qu'il a libéré, Ghawtus se fait couronner Shah de l'antique royaume de Sogdiane, rendant au peuple sogdien son foyer. Peu de temps après au sud, alors que Ghawtus part en campagne pour conquérir l'ancien vassal de Ferghana qui tient des terres historiques de Sogdiane, un khan turc obtient une certaine renommée en vainquant le Sultan Taid et unissant les clans nomades, ce qui ne manque pas d'inquiéter les Khuda qui savent que les nomades peuvent être dangereux, surtout en nombre. L'ancien seigneur de Ghawtus, le Shah de Samarcande, se fait lui-même soumettre par ce Seljuk. Les Khuda lui envoient alors une offrande d'or, espérant éviter d'avoir à formellement s'incliner ou se battre pour avoir la paix. Vers la même époque, la sœur de Ghawtus meurt et il la remplace en se fiançant à sa propre fille de 13 ans, tandis que lui-même entre dans sa 62ème année.

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Les tentatives de diplomatie avec Seljuk sont vaines et le royaume de Sogdiane est écrasé malgré l'aide de mercenaires, Ghawtus se faisant battre de justesse à 6 000 contre 30 000 lors d'une bataille à la capitale, cette défaite à la Pyrrhus pour Seljuk démontrant le génie militaire de Ghawtus et de son ami chinois. Le Khan annexe les terres de Boukhara, demeure ancestrale des Khuda, qui gardent toutefois leur indépendance et la couronne de Sogdiane. 

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Ghawtus ne survit pas à cette humiliation. Il meurt à 63 ans, cédant son trône à l'aîné de ses fils survivant Vishtab. Ses terres sont partagées entre ses fils et petit-fils, alors que le pays est en pleine campagne contre un petit cheik sunnite indépendant qui empiète sur les terres de Sogdiane.

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Le reste du monde :

Bien des choses se sont passées en 40 ans. Charlemagne a conquis l'Italie mais est mort de la goutte en 810, éclatant de nouveaux les royaumes francs entre divers souverains carolingiens qui alternent entre se faire la guerre entre eux et régler des guerres civiles. Bien que la couronne de Francie soit allée à un petit-fils de Charlemagne, son fils Sigobert dit "le Grand" a été reconnu comme Empereur d'Occident par le Pape, restaurant ainsi la dignité impériale après presque quatre siècles. La Saxe a été soumise quelques temps aux Carolingiens et intégrée à l'Empire de Sigobert, mais un païen germanique est parvenu à la reprendre avant qu'elle ne soit évangélisée. Un noble occitan est également parvenu à arracher le sud des Gaules aux descendants de Charlemagne et s'est fait couronner roi d'Aquitaine, mettant fin à la domination franque dans cette région.
En Ibérie, les catholiques ont finalement succombé face aux musulmans et la péninsule a connu une courte période de paix avant que l'Empire Omeyyade ne vole en éclats et plonge en guerre civile.
Dans les Balkans, un Croate a fini par unifier la Croatie et s'est même emparé des trônes de Serbie et de Bulgarie, faisant naître une nouvelle puissance qui ne doit pas être prise à la légère.

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La Scandinavie reste divisée mais ses seigneurs commencent à sillonner les mers jusqu'en Méditerranée et le monde est entré dans l'ère des Vikings.
En Asie, le conquérant Seljuk est apparu et commence déjà à s'étendre, comme on a pu le constater. L'hégémonie des sunnites dans l'Empire arabe est remise en question par l'émergence de seigneurs indépendants chiites. Le Tibet a connu une période de guerre civile mais a retrouvé sa stabilité. Quant à la Chine, elle a aussi subi une guerre civile et encaisse désormais une invasion de nomades des steppes, ce qui limite grandement son influence dans le reste du monde.





Ce qu'ils sont devenus :

Les Trpimirovic :

Viseslav est mort dans les geôles d'un chef ennemi, ses fils lui ont succédé, puis ses petit-fils, et enfin son arrière-petit-fils a fini par perdre le seul comté de la famille alors qu'il était encore enfant. Désormais les Trpimirovic ne contrôlent plus aucune terre mais plusieurs d'entre eux sont des commandants ou des épouses de nobles slaves. Leur ancienne demeure sert toutefois de capitale au royaume de Croatie, et leur rêve de voir le peuple croate unifié s'est réalisé.
La famille compte 12 membres en vie sur 20 ayant existé en tout.

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Les Ui Fiachrach :

Le fils du personnage joué, Cathmug, a vécu une longue vie (bien que possédé par le démon) et a étendu les conquêtes de son père. L'actuel roi du Connacht est son fils, Cu-Cen, qui contrôle presque la moitié de l'Irlande et a ses chances d'en devenir le roi. Il est d'ailleurs marié à une descendante de Niall "aux Neuf Otages", un roi d'Irlande légendaire sous l'Empire Romain.
La famille compte 7 membres en vie sur 17 ayant existé en tout.

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Général / Re : [CK2] Chroniques d'un mon...
Dernier message par Cody - Nov 03, 2022, 12:01 am
Bon là encore j'ai l'impression d'avoir été trollé par le jeu puisque le Connacht c'est l'un des endroits que j'ai le plus joué et qui est souvent pris par les débutants. Du coup j'ai tenté de speedrun l'unification de l'Irlande (le personnage avait choisi cette ambition avant que je n'en prenne le contrôle et c'est un choix impossible à annuler), mes fiefs ont été bien développés pendant la partie mais malheureusement avec un personnage qui décide de crever à moins de 60 ans c'est difficile.  jvhap
Tant pis, encore une fois j'espère faire mieux la session d'après (je n'ai pas encore tiré le personnage).

Pour info, là aussi la dynastie jouée est une dynastie importante historiquement qui remonte bien à l'Antiquité. Cela dit le personnage que j'ai joué est censé être le dernier de la famille à avoir occupé le trône du Connacht, puisqu'ils ont après été remplacés par une autre branche de la dynastie. Cette fois c'est donc une victoire sur l'Histoire.

Citation de: Kait le Nov 02, 2022, 04:18 pmUne ouverture intéressante, nulle doute que tes actions marqueront à jamais l'histoire de cette région du monde. jvoui

J'espère que tu garderas un œil sur ce qu'il advient des dynasties précédentes.  jvok

Ah. Ah. Ah.  jvhap
Mais oui c'est le but, suivre l'histoire de toutes ces familles au fil du temps et voir si le joueur les a mises sur la bonne voie ou non.  jvnoel
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