[Quête] Synthetic Dream

[HungarianCerveza]

Vous ne prêtez pas attention à l'aspect clean du béton, et faites confiance à vos souvenirs.

"C'est ici."

Thouvenin reste figé une seconde, l'index posé horizontalement sur ses lèvres, l'air pensif.

"Oui, c'est effectivement ici qu'on fume tous. Ils l'ont refait récemment, l'ancienne bordure se fissurait."

Vous ressentez un petit soulagement au fond de vous. Vous êtes maintenant sûre que vos souvenirs sont ceux de Joseph Stepanov.

"Alors, voilà, vous l'avez votre preuve. J'ai des souvenirs de votre collègue dans ma tête, moi je peux identifier le type qui l'a buté. Ça prendra quelques jours et l'affaire sera dans le sac."


"C'est pas l'identification le problème. On a une demi-douzaine de suspects, on est sûrs que le tueur est l'un d'entre eux, et que tous les autres étaient complices de près ou de loin. Mais pour aller dégoter les coupables avec des preuves tangibles, c'est une autre histoire. Tout ça fait partie d'une affaire complexe, qui a des proportions beaucoup plus grandes que vous ne le pensez."


"Pas la peine de se la jouer enquêteur de film noir, hey. J'ai fait l'armée pendant des années, j'en ai plus dans le froc que certains de vos collègues. Pourquoi vous vous obstinez à refuser de me prendre au sérieux ?"


"Parce que votre truc avec le rebord de fenêtre, ça peut très bien n'être qu'un coup de chance, et même si c'en n'était pas un, rien ne dit que vous nous serez utile, la situation est compliquée et...bon...suivez-moi."

Votre interlocuteur revient à l'intérieur du commissariat et marche tranquillement vers son bureau ; vous lui emboitez le pas. En franchissant la porte vitrée du bureau, vous trouvez le commissaire Thouvenin debout devant une photo satellite de Miraillis. Il vous parle sans vous regarder.

"Historiquement, Miraillis est un coin assez rupin. Le niveau de vie des habitants est au-dessus de la moyenne nationale, on a peu de chômage, la criminalité est faible, le tourisme marche bien...on a une belle ville, quoi."


"Ouais enfin...je vois des clodos toxico assez souvent, quand même..."


"C'est malheureusement là le problème. Depuis quelques années, un groupe d'investisseurs maltais, spécialisé dans...disons, le monde de la fête, a racheté plusieurs bars dans la ville, ainsi qu'une boite de nuit, le Condor. Dés le début, quelque chose n'allait pas avec ces mecs ; on ne savait même pas d'où venait tout l'argent qu'ils claquaient pour racheter des bâtiments. Ils étaient plus que suspects, mais bizarrement, nos élus semblaient les protéger."


"Okay donc...c'est juste une affaire de corruption, quoi."


"Pas seulement. Dans leurs boites de nuit, il y a énormément de substances qui circulent, y'a un petit trafic discret. Et eux, ils couvrent les dealers, parce que ces petites affaires là, elles attirent toute la racaille de la ville, et elles leur permettent de s'enrichir. On a bien vu l'effet que ça a : la criminalité a carrément augmenté ; à eux seuls, ils ont dévalués tout un quartier, et ils projettent de racheter d'autres établissements, toujours avec leurs pratiques douteuses, et toujours pour se faire de l'argent sur les citoyens à problèmes, au détriment de l'atmosphère sereine de cette ville. Si on les laisse faire, Miraillis va devenir un repaire à déchets, entretenus et protégés par cette putain d'organisation criminelle."


"Donc euh...vous faites quelque chose contre ça ? Vous POUVEZ faire quelque chose contre ça ?"


"On peut ouvrir une enquête pour révéler toutes les pratiques illégales et immorales qui les aide à s'enrichir, les trainer devant un tribunal et obtenir une condamnation, mais il y a un hic. A la tête du groupe, il y a le type à la fois le plus haï et le plus adulé de la ville. Un certain Alan Mifsud. Et il est procédurier à mort. Il n'a pas peur des tribunaux, au contraire, il traine en justice très facilement, si on a le malheur d'être de ceux qu'il n'aime pas trop. Voyez ça comme un Bernard Tapie, en plus mesquin encore. Et c'est complètement un mafieux."


"Bon d'accord, j'ai compris, y'a des mecs chelous qui veulent tout racheter à Miraillis, ils pourrissent tout sur leur passage et ils font tout pour qu'on puisse pas les toucher. Qu'est-ce que ça a à voir avec Joseph ?"


"Il voulait les choper. Il voulait mettre la main sur la preuve ultime, qui mettrait fin à leur ascension dangereuse. Jusqu'ici, Alan Mifsud échappait toujours à la justice, mais Joseph pensait pouvoir trouver la faille. Il a été tué, probablement par un mec payé par les maltais pour se débarrasser des gens compromettant. Avant la mort de mon collègue, on ne mesurait pas trop la menace que ces gens représentaient. Maintenant, on sait qu'ils sont lentement en train de prendre le pouvoir sur cette ville, et que d'ici 10 ans, ils pourraient avoir fait de Miraillis leur QG."

> "Vous délirez. Ce genre d'organisation, ça n'existe que dans les films."
> "Bon courage pour les choper."
> "Je pourrai seulement vous aider à trouver l'assassin de Joseph. Le reste, c'est votre boulot."
> "Je comprends mieux. Effectivement, tout ça me dépasse et je fourrerai pas mon nez là-dedans."
> "Vous rigolez ? Je vais mettre les mains dans le cambouis et vous ramener votre Alan par la peau des couilles. Ça prendra même pas une semaine."
> "Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même, de ne pas avoir stoppé ces gars quand vous le pouviez."
> "En quoi ça pose problème, pour de vrai ?"
> Autre

[Notaproblem]

Un groupe d'individus louches, venant de Malthe, ayant comme business principal la fabrication de drogues dures de divertissements et combat qui s'infiltre sans se faire remarquer, remplaçant des têtes gouvernementales et envoyant des Mar tueurs a gages sanctionner les rares à se douter de quelque-chose, et étendant leur influence grâce à des pantins débiles au possible croyant en leur bonne parole, gérés par un gars dont la retenue et la défensive est proche du néant, tant il se croit supérieur ?

Je crois qu'on a fusionné les univers en nommant le protagoniste en clin d'œil subtil, capitaine !

> "Vous rigolez ? Je vais mettre les mains dans le cambouis et vous ramener votre Alan par la peau des couilles. Ça prendra même pas une semaine. Et puis bon, j'ai que ça à foutre de ma retraite, donc bon..."

[HungarianCerveza]

"Vous rigolez ? Je vais mettre les mains dans le cambouis et vous ramener votre Alan par la peau des couilles. Ça prendra même pas une semaine. Et puis bon, j'ai que ça à foutre de ma retraite, donc bon..."

Le commissaire soupire. Probablement exaspéré de ne pas réussir à se séparer de vous.

"Bon. Allez. Admettons. Je vais y croire."


"De quoi ?"


"Que vous êtes capable de nous aider. Qu'on vous a greffé la puce électronique qui se trouvait dans les implants de Joseph, et que celle-ci vous aide à lire dans la mémoire de feu mon collègue. Peut-être, PEUT-ÊTRE, que grâce à ça, on pourra identifier le tueur parmi le petit groupe qu'on a trouvé. Ça ne nous aidera pas à les choper, mais...ça éclaircira quelques zones d'ombre."


"Cool ! Si vous voulez, je peux commencer par vous décrire le tueur ; c'était un homme de type asiatique, assez petit, mais qui savait se battre..."

Le commissaire vous coupe.

"Hep hep hep, pas si vite. Déjà, il faut que je m'assure que vous êtes apte à m'aider, que vous pourrez m'apporter quelque chose, et que vous n'allez pas tout foutre en l'air en vous précipitant, ou par manque de jugeote. Ensuite, il n'y a pas d'asiatique parmi nos suspects...mais vu le flou dans lequel se trouve l'enquête en ce moment, je ne serai pas surpris d'un ultime retournement de situation."


"Okay...donc qu'attendez-vous de moi ?"


"Je veux tester votre capacité de raisonnement."


"Vous pensez que j'ai pas assez de capacités de discernement, c'est ça ?"


"Un petit peu, mais c'est aussi parce que je ne confierais pas une enquête criminelle à la première venue, juste parce qu'elle a su me pointer du doigt le bon rebord de fenêtre. J'ai une idée d'épreuve que vous pourriez..."

Avant qu'il ne finisse sa phrase, quelqu'un vient frapper à la porte du bureau.

"Antoine, on a besoin de toi pour l'attestation par rapport à la manif' de mardi dernier. Je crois qu'ils veulent nous emmerder parce qu'ils ont peur qu'on vienne encore les faire chier avec un vice de forme, une histoire comme ça."


"Putain, eux, on peut pas dire qu'ils sont pas tatillons. J'arrive dans trente secondes."

Il prend un post-it et écrit quelque chose dessus, calmement, sans se presser. Après quelques instants, il se lève, vous glisse le post-it dans la main, et va rejoindre son collègue.

"Vous pouvez sortir, au fait."

Vous êtes dans la rue, juste devant le commissariat. Le commissaire n'a pas l'air enclin à vous écouter  Sur le bout de papier, il y a simplement écrit une adresse, suivie de "demain, 18h".

> Aller voir, par curiosité, ce qu'il y a à cette adresse
> Mettre ça dans votre poche et voir si un des clubs de sport auxquels vous voulez vous inscrire est ouvert
> Mettre ça de coté et rentrer chez vous pour mater des yaoi et vous épilant les guiboles
> Vagabonder dans les rues à la recherche d'un truc intéressant à faire
> Allez à la Corne de Brume pour vous saouler en ce beau matin
> Attendre ce soir pour retrouver Karine au café où elle vous a donné rendez-vous
> Autre

[Cody]

"Antoine, on a besoin de toi pour l'attestation par rapport à la manif' de mardi dernier. Je crois qu'ils veulent nous emmerder parce qu'ils ont peur qu'on vienne encore les faire chier avec un vice de forme, une histoire comme ça."

Réalisme/20 

Bon tout ça prend une tournure surprenante. J'espérais des supers pouvoirs du type péter des rotules avec une pichenette, on se retrouve embarqué dans une enquête.
J'ai envie de revoir Karine.  Elle est gentille, et je voudrais déterminer si on peut vraiment lui faire confiance.

> Attendre ce soir pour retrouver Karine au café où elle vous a donné rendez-vous

[HungarianCerveza]

J'espérais des supers pouvoirs du type péter des rotules avec une pichenette

Ça devrait bientôt arriver, encore 2 - 3 jours ingame 

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Vous gardez l'adresse dans un coin de votre tête et rangez ça pour plus tard. Maintenant, vous vous focalisez sur votre rendez-vous de ce soir avec Karine...

19h15. Faute de trucs plus intéressants à faire, vous êtes venue au café plus tôt. Cela fait maintenant une heure que vous êtes là, et Karine a un petit quart d'heure de retard...en attendant son arrivée, vous trompez l'ennui en regardant la télé au fond de la salle, qui diffuse des clips de reggaeton à longueur de journée.

Karine finit par se ramener en marchant à toute vitesse. A son arrivée, elle est essoufflée et son visage est tout rouge.

"Désolée...pour le retard...j'ai eu...un imprévu..."


"C'est okay, c'est okay...bon alors, maintenant vous allez me fournir quelques explications. Ce matin, j'ai cru comprendre que vous aviez implanté dans mon corps des trucs ayant appartenu à un mec mort..."


"Oui...c'est une longue histoire. Comme vous le savez, il est possible d'augmenter certaines de ses capacités artificiellement, à l'aide d'implants électroniques. Ça coute cher et c'en est encore au stade d'expérimentation, mais de plus en plus de gens se laissent tenter, principalement des pompiers, des policiers ou des gens qui travaillent à des rythmes infernaux, et qui ont besoin d'être...aidés."


"C'est donc ce qu'a fait Joseph Stepanov ?"


"Oui. Il voulait une mémoire améliorée, presque photographique ; on pouvait concevoir un implant pour ça. Comme cette amélioration doit se calquer sur le cerveau de la personne qui la reçoit, la puce contient un programme d'apprentissage profond, qui s'adapte progressivement à la structure cérébrale du patient pour remplir au mieux sa fonction. L'agent Stepanov en avait besoin pour une enquête, mais je crois que vous avez vu le commissaire Thouvenin ce matin, il vous en a peut-être parlé."


"Pas vraiment, pour être honnête. Il a juste cherché à trouver une raison de ne pas avoir à m'écouter."


"Ne lui en voulez pas, il fréquente des personnes...bizarres tout au long de son quotidien. Il lui faudra du temps pour que vous ayez sa confiance. Enfin bref, pour en revenir aux implants...le matin de la mort de l'agent Stepanov, le docteur Saint-Honoré a retiré la puce du cadavre, estimant qu'elle avait peut-être retenu les derniers souvenirs de la victime, et donc qu'elle permettrait de résoudre l'affaire. Il s'est empressé d'opérer le corps car cette puce commençait à faire parler d'elle, et il y avait un risque qu'une personne mal intentionnée cherche à la détruire...Mais il nous était impossible de lire son contenu, le réseau neuronal contenu dans la puce est beaucoup trop compliqué pour qu'on comprenne ce que la puce a appris. Alors il a gardé le composant, en attendant un miracle."


"Ce miracle, c'est moi ?"


"Oui...enfin, votre accident quoi. Quand on a vu les dommages que vous aviez subi très près du cervelet, on a remarqué qu'on pouvait simuler le fonctionnement de cette partie du cerveau avec un puce adaptative comme celle qu'avait l'agent Stepanov. Comme votre cas était une urgence absolue et que les puces prennent du temps à être produites, le docteur Saint-Honoré a récupéré l'ancienne puce pour la mettre sur vous...et voilà où vous en êtes aujourd'hui. Puisque vous arrivez à lire dans la puce, vous pouvez fouiller dans les mémoires de l'agent. Mais comme la puce s'adapte à son utilisateur, il est possible que certains souvenirs que vous n'avez pas retrouvé se fassent effacer."


"Y'a pas un risque d'infection ? Si l'agent Stepanov était d'un groupe sanguin différent, par exemple ?..."


"Non, la puce était à l'intérieur d'une coque protectrice...d'ailleurs, vous avez aussi une coque. Et beaucoup, beaucoup d'autres choses...mais ça me demanderait des semaines pour tout vous expliquer. Est-ce que, au moins, le peu que je vous ai dit répond à vos questions ?"

> "Oui, merci."
> "Un peu, mais j'en encore pas mal d'interrogations en tête."
> "Absolument pas."
> "Non seulement ça ne m'aide pas à éclaircir le mystère, mais je crois que j'ai encore plus de questions maintenant."
> "Euh...ça vous dérange de ne PAS récupérer ma puce à ma mort ? Je voudrais pas que la prochaine personne à la recevoir ait ses souvenir infestés de yaoi."
> Autre

[Cody]

Allez, pour la beauté du troll. 

> "Euh...ça vous dérange de ne PAS récupérer ma puce à ma mort ? Je voudrais pas que la prochaine personne à la recevoir ait ses souvenir infestés de yaoi."

[HungarianCerveza]

"Euh...ça vous dérange de ne PAS récupérer ma puce à ma mort ? Je voudrais pas que la prochaine personne à la recevoir ait ses souvenirs infestés de yaoi."


"Infestés de...quoi ?"


"Vous savez...des...des yaoi quoi. Y - A - O - I."


"C'est quoi ça ?"


"Euh...beh...vous savez...enfin voyons...Vous connaissez Bara no mizu de orokana rabusutōrī ?"


"Heu...non, pas vraiment...pourquoi ?"


"Pour rien, pour rien...bon écoutez...on se met d'accord pour que vous ne preniez pas ma puce pour la mettre dans quelqu'un d'autre, okay ?"


"Ah, je peux rien vous promettre, mais j'ose espérer que d'ici là, on n'ait trouvé aucune raison de vous prendre votre puce. De toute façon, pour l'instant, votre vie en dépend, donc il n'est pas question de vous la retirer."


"Manquerait pu' que ça, tiens."


"Bon, est-ce que j'ai répondu à vos questions ? Vous n'avez plus besoin de moi ?"


"Pour l'instant non. Mais si j'ai une autre remarque, je vous enverrai un message, comme d'habitude."

Karine vous salue puis s'en va, et vous laisse seule dans le brouhaha du café.

10h du matin, le lendemain. Pour cette journée, vous avez prévu...

>...d'aller au club d'athlétisme pour voir si ils sont ouverts
>...d'aller au club de boxe pour voir si vous pouvez vous y inscrire
>...d'aller à l'endroit supposé où un club de MMA se trouve, pour voir si il existe vraiment
>...d'aller vous souler la gueule à la Corne de Brume
>...d'aller jeter un oeil à l'adresse où vous avez rendez-vous avec le commissaire Thouvenin ce soir
>...d'aller vous balader sur la plage de Miraillis, qui n'est certes pas des plus belles, mais qui a au moins l'avantage d'être peu fréquentée
>...de rester chez vous à regarder Man VS Wild
>...de demander à Harry sur Snapchat pourquoi le communisme n'a jamais, absolument jamais, fonctionné

[Kait]

>...de rester chez vous à regarder Man VS Wild

A tous les coups on va y apprendre un truc qui va nous permettre de nous tirer d'une situation improbable plus tard dans l'histoire !

[Cody]

J'aime bien sociabiliser dans les quêtes. 

>...d'aller vous souler la gueule à la Corne de Brume

[HungarianCerveza]

Hop, je prends les deux   

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Ce matin, vous êtes restée cloitrée chez vous, confortablement calée dans votre canapé, en pyjama, à regarder Bear Grylls traverser des rivières infestées de bestioles dangereuses. Maintenant, vous savez quoi faire si votre avion se crashe en pleine forêt amazonienne.

Vers l'heure du midi, vous vous dites qu'il serait peut-être temps d'aller prendre l'air et de sociabiliser, histoire de ne pas devenir folle à cause de l'enfermement.

12h45. Vous entrez dans la Corne de Brume. Il y a du monde à l'heure du midi, mais c'est principalement des gens qui préfèrent boire que manger...

Dans la masse de gens, vous reconnaissez le gros barbu à qui Harry parlait la première fois que vous êtes venue au bar. Il est assis sur un tabouret de bar beaucoup plus fin que lui, le dos courbé, la tête penchée au-dessus d'une pinte qu'il tient entre ses deux mains. Il ne vous voit pas, il a l'air pensif.

Vous remarquez aussi une fille, un peu garçonne, qui joue aux fléchettes toute seule, et deux gringalets avec une coupe emo (probablement des lycéens) qui font un bras de fer.

> Aller voir la fille et dire "hey, tu joues toute seule ?"
> Aller voir le gros barbu et dire "hey, tu picoles tout seul ?"
> Aller voir les emos
> N'aller voir personne et commander à boire [Redbull, bière, vodka, etc.]
> Vous asseoir et ne rien faire
> Sortir de cet endroit

[Cody]

Nan y en a marre de nous faire recaler par les meufs à chaque quête. On va voir le gros barbu.

[HungarianCerveza]

Vous allez vers le gros barbu. Il met un petit moment à vous reconnaitre, mais quand il vous voit, il affiche un grand sourire.

"Hey ! Je te reconnais, t'es la pote de Harry !"


"Ouais enfin, une connaissance quoi."


"Alors, quel bon vent t'amène ?"

> "L'ennui, principalement."
> "Vous n'avez pas vu Harry récemment ?"
> "Rien de particulier, je voulais juste apprendre à vous connaitre."
> "Je souffre d'alcoolisme et je commence à fréquenter ce bar beaucoup trop souvent."
> "Dites, vous ne connaissez rien sur un flic qui se serait fait buter sur un parking ?"
> "Dites, vous ne connaissez rien sur un groupe de maltais qui cherche à prendre le contrôle de la ville ?"
> "On vous a déjà dit que vous ressemblez à Mick Foley ?"
> Autre

[Notaproblem]

> "Rien de particulier, je voulais juste apprendre à vous connaitre."

Ça fait un moment que personne a posté, et ça, ça veut dire que personne savait quoi répondre.

'faut avancer, maintenant !

[Cody]

Non ça veut juste dire qu'on a pas vu la suite. 

> "Je voulais boire un coup en bonne compagnie !"

[HungarianCerveza]

Je suis le seul qui affiche la liste des sujets d'une section du forum quand je viens ?

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Vous prenez un tabouret et le rapprochez de vous.

"Rien de particulier, je voulais juste apprendre à vous connaitre. Et accessoirement, boire un coup en bonne compagnie."


"Ah, très bien. Assieds-toi alors, on va discuter."


"Alors...vous vous appelez comment ? Vous faites quoi dans la vie ?"

Entre deux gorgées de bière, il vous répond.

"Moi c'est Mauro. C'est d'origine italienne, c'est ma mère qui a choisi. Je travaille sur le port, je suis docker depuis...longtemps. Des fois je viens ici avec des copains, des fois tout seul, ça dépend. Aujourd'hui, je suis venu tout seul."


"C'est un métier qui vous plait ?"


"C'est épuisant mais ça me va. Je suis pas trop un intellectuel moi, c'est le genre de métier qui me convient, je pouvais pas vraiment faire autre chose. Et puis en terme de salaire...ça va encore. C'est pas super-bien payé, mais ça me va."


"Vous avez une famille à nourrir ?"


"J'avais, mais mes deux gosses sont en âge de se barrer du cocon familial, et je suis divorcé. Et toi alors, parles-moi un peu de toi. C'est Élisa c'est ça ? Racontes-moi un peu, moi aussi j'ai envie de te connaitre."


"Oh bah moi...j'étais militaire, je kiffais ça, puis il y a eu l'accident, l'opération, tout ça...je suis encore un peu confuse là, je sais pas trop quoi faire de ma vie. C'est assez long à expliquer, mais en gros je suis un peu dans une période de transition, j'essaye de reprendre mes marques..."


"Ouais, Harry m'a dit qu'ils t'avaient implanté des trucs en plus, hein ?"

> "Ouais, j'ai des implants pour pas crever, mais ils déconnent. Je commence à voir des souvenirs d'un mec qui se fait buter sur un parking."
> "Exact. Ils m'ont implanté des petits composants électronique pour me maintenir en vie."
> "Un truc du genre, qu'ils font à tous les gens dans ma situation."
> "Nan, c'est un peu plus compliqué que ça..."
> "Il t'a raconté que des conneries."
> "Changeons de sujet, t'as des nouvelles de Harry ?"
> Autre