Mar 29, 2024, 12:35 pm

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Le serveur discord

[Quête] Un appel, un matin...

Démarré par HungarianCerveza, Mai 20, 2018, 10:04 pm

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Notaproblem

Alors dans la pratique on est pas viré tant qu'on a pas reçu le papier et on doit quand-même aller au

Nan mais j'vais écouter Cody.
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

HungarianCerveza

Même si vous n'avez reçu aucun papier officiel qui vous l'annonce sans ambigüité, vous vous faites à l'idée que vous êtes renvoyé de votre poste. Vous vous en allez de ce collège sans vous retourner, et vous n'avez aucun regret à franchir la grande porte d'entrée pour la dernière fois. Un sentiment de soulagement vous envahit quand vous prenez la première bouffée d'air frais, à l'extérieur du bâtiment...








Midi. Alors que la ville s'agite et que les restaurants et les bars se remplissent, vous et David patientez, debout, en plein milieu d'une plage quasi-déserte. Le ciel est grisâtre et le temps est venteux, vous avez froid, vous êtes fatigué et vous ne rêvez que d'une chose : retourner dans votre lit bien chaud.

Une silhouette familière apparait au loin : c'est Piotr. Sans rien dire, le biélorusse s'approche de vous deux. David commence à lui parler en calabrais, et après quelques brefs échanges, il se tourne vers vous.

"Ben, il faut que je t'explique quelques petits trucs avant d'aller plus loin. Tu vois, la raison pour laquelle Piotr travaille pour Piermario Bellini, c'est que Piotr a une dette envers lui. Il y a plusieurs années, en Biélorussie, sa famille crevait de faim, alors Piermario a filé du pognon à ses parents qu'ils s'en sortent. En échange, Piotr, qui était déjà balèze à l'époque, devait travailler pour lui. C'est par ce genre de procédé, en exploitant des gens qui avaient besoin d'argent, que l'italien s'est construit son business..."

Vous jetez un coup d'œil à Piotr. C'est vrai qu'il est baraqué, cet enfoiré.

"Sauf que Piotr n'était pas un tueur, à la base, et il ne se plie aux ordres de Piermario que pour entretenir sa famille. Sauf que, depuis quelques temps, Piermario part en couille. Il a pour projet de devenir aussi puissant que Pablo Escobar, il a l'impression qu'il peut éliminer tous ses ennemis. En gros, le crime lui monte à la tête et il délire sur son propre pouvoir, un peu comme Viktor..."
"Okay, cool, très bien"
vous dites en coupant la parole de David, "Donc c'est quoi le plan ? On doit le tuer c'est ça ? Piotr le fréquente au quotidien, mais il a un coeur trop sensible pour faire le job lui-même ?"
"Non, regarde."


David dit quelques mots à Piotr, qui, en réaction, sort calmement de sa poche un petit objet. C'est une clé USB.

"Ça, c'est les documents secrets de Viktor que Piermario a dérobé au commissariat. Le flic que Viktor a corrompu se chargeait de les garder au chaud, et on imagine qu'il s'en serait servi pour arrêter des tas de petits trafiquants, et se faire passer pour un flic d'exception...si il avait su comment modifier les documents pour y effacer son propre nom. Parce que tu vois, ledit flic est un vieux qui a du mal avec les ordinateurs."
"Et donc ? On fait quoi ?"


David et Piotr se parlent en calabrais.

"Hey bien...Piotr veut donner cette clé à un policier non corrompu, pour qu'une enquête soit ouverte, que Piermario soit arrêté et que son empire soit démantelé, sans bain de sang. Sauf que rendre ces documents publics, c'est causer un CHAOS sans précédent dans la pègre de Weisshagen. Un chaos qui me touchera très certainement, et qui te touchera toi aussi. Piotr ne veut pas que de nombreux innocents soit impliqués dans ce bordel, et même si l'enquête pourra déterminer les torts de chacun, il pense que ce ne serait pas idiot de détruire les documents et de laisser la vie suivre son cours. Il se tourne vers nous pour l'aider à prendre sa décision."


> "Donnons la clé à un flic"
> "Détruisons la clé, et laissons tout le monde tranquille."
> "Modifions les documents avant de prendre une décision."
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Notaproblem

On pourrait péter la clef, retourner au point avant le début de l'aventure et plus jamais avoir à s'emmerder. Ca réglerait tout nos problèmes. Pour de bon, d'ailleurs. On retournerait dans un autre job miteux, David s'en ira inonder notre collège de beuh bon marché, Piermario sera (ou pas) éliminé et Piotr continuera sa vie peinard.

Problem solved, right ? Tout le monde sera peinard après ça. On coupe les ponts avec tout ce bordel, le collège reste aussi merdique qu'il l'était mais c'est plus notre problème, les pègres qui bouffent assez la ville pour se faire bien remarquer continuent à envoyer des Charlottes a la porte des gens qui n'ont rien a voir dans l'histoire comme nous, mais c'est pas notre problème, hein ? David retourne a son bordel et finit par décéder a cause d'un autre type comme Viktor ou Piermario, ou se décède tout seul en pétant les plombs aussi...

...mais c'est plus notre problème, c'est ça ? Après tout, nous, on sera couverts ?

Vous me connaissez, à un moment.

'faut mettre fin à tout ça, mais il faut y mettre fin proprement. Qu'a la fin, chacun y trouve son compte sur le long terme.

On a la plus grosse, et la seule chance de régler tout ce bordel- tout le bordel de toute la ville pour de bon. Après ça, y'aura plus jamais un seul trafiquant qui voudra foutre les pieds ici. Weissha- je retiendrai jamais le nom de la ville sera nettoyée de fond en comble. Le taux de criminalité qui pourrit la vie de beaucoup de types va imploser sous un taux que même les plus petites villes n'osent rêver.

Et même si y'aura un chaos sans précédent, qu'est-ce qui se passera si jamais on laisse passer l'unique chance de rendre la ville clean pour toujours ? On fait quoi ? De peur de blesser des types innocents sur l'instant de la main des flics, on les laisse en vie trois jours de plus pour qu'ils se fassent buter d'un tueur à gages, d'un règlement de comptes ou d'une overdose parce-que les drogues c'est encore moins bien fabriqué que l'alcool ?

Nan, c'était notre problème dès qu'on y a foutu les pieds en acceptant l'appel de Viktor dès le début de l'aventure parce-qu'on en avait quelque-chose à foutre. On va conclure cette aventure parce-qu'on en a toujours quelque-chose a foutre, même si notre grand défaut c'est de chercher la merde auprès des trisos, rednecks, pionnes, secrétaires, barmaid ou tueuses paumées qu'on croise. Et on va pas modifier nos noms. Les flics paient pas de mine, mais les randoms du village d'à côté m'ont prouvé qu'ils pouvaient être intelligents.

Après tout, on aura grosse remise de peine quand on aura livré ça, et peut-être même un programme de protection des témoins.

'faut être responsable dans la vie.

> "Donnons la clé à un flic"

Et méfions-nous de la réaction de David. Si il pète un câble, alors il confirmera juste ma théorie.

Spoiler: MontrerCacher
Je voulais mettre Perfect Day ailleurs, mais j'trouvais qu'elle rendait tout aussi bien, voire mieux ici, en réalité jvhap

J'ai la flemme de trouver une autre musique dans un cas comme dans l'autre, de toutes façons.
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

Cody

Waaaah le retournement de situation avec Piotr je m'y attendais pas du tout.

Sacré dilemme, c'est vrai qu'à la base on a fait tout ça pour essayer de sauver David et nous, ce serait dommage de relancer le bordel alors qu'on a une occasion de laisser tout ça derrière nous, de partir faire notre vie ailleurs.

D'un autre côté j'ai lu le pavé de Nota qui m'a fait me sentir comme le dernier des connards. C'est le bordel dans cette ville. On a rien demandé à personne. On peut fuir, mais les autres ? On a une chance de sauver tout le monde c'est vrai.
A la base je m'étais dis que ça aurait impliqué de devoir bidouiller le document pour retirer nos noms. Mais même là c'est quasiment certain que les flics remontent jusqu'à nous quand même.
Sauf que si on donne la clé USB en annonçant cash qu'on est lié à tout ça contre notre gré, c'est vrai qu'éventuellement on peut s'en sortir pas trop mal.

Bon bah...

> "Donnons la clé à un flic"

Si on pouvait jarter tous les passages où on essaye de se taper des traps et qu'on raconte n'importe quoi, on pourrait faire une série d'une saison. Là ce serait l'avant-dernier épisode, et au moment où on dit "Donnons la clé à un flic", le générique se lance avec la musique de Nota. jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

Spoiler: MontrerCacher
J'avais pensé à ce générique mais la musique de Nota colle bien aussi   jvoui


Vous fixez la clé pendant un court instant, puis la prenez lentement du bout des doigts. C'est décidé. Vous allez la donner aux flics, et ainsi déclencher un des plus gros coups de filet de l'histoire. Ce sera le bordel, c'est sûr, mais ça ne peut pas être pire que ce qui arrivera si vous laissez la criminalité prendre racine à Weisshagen. Et là, maintenant, tout de suite, il n'y a qu'une personne qui peut endiguer la montée en puissance du crime organisé dans la ville avant qu'il ne soit trop tard...vous.

"Tu vas la filer aux flics ?" demande David.

Vous regardez votre ami. Vous savez pertinemment qu'il sera le premier impliqué dans tout ce bordel, et qu'il va passer un long moment derrière les barreaux quand tous ses méfaits seront connus des flics.

"Peut-être. Mais...tu...tu risques de finir en taule, non ?"


Un rictus apparait sur le visage de David.

"Et puis quoi encore ? T'inquiète, je saurai effacer mes traces, je serai introuvable jusqu'à ce que la justice m'ait oublié. Au yeux du monde, je serai MORT. Alors que Piermario...il a un match dimanche soir. Ici, à Weisshagen. C'est littéralement le type le moins difficile à choper."
"Donc...je peux leur donner la clé ? Tu es prêt à prendre ce risque pour moi ?"


David ne répond pas tout de suite. Son sourire disparait.

"Ben, tu te souviens de ton premier joint au lycée ? C'est moi qui te l'avais filé. Ta première bagarre ? C'est moi qui l'avait provoqué. Ta première gueule de bois ? C'était à une de mes soirées. Ton premier cours séché ? C'était moi qui t'avait incité... Je t'ai fait faire beaucoup de trucs débiles en toute impunité. Ce n'est que le juste retour des choses. On va filer cette clé aux flics. Enfin...TU vas la filer, parce que moi, j'évite de m'approcher trop près des commissariats."

Vous rangez la clé dans votre poche. Les dés sont jetés...








Une heure plus tard, vous voilà seul, devant le commissariat de police de Weisshagen. Il y a encore quelques jours, cet endroit était le théâtre d'une fusillade, de laquelle Piermario s'est tiré sans égratignure. Aujourd'hui, vous allez lui rendre la monnaie de sa pièce.

Vous entrez dans les locaux. C'est plus grand et mieux entretenu qu'à Grossfeld, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Un jeune policier, assis à son bureau, vous interpelle. Deux de ses collègues, eux aussi des petits jeunes, se tiennent à quelques mètres de lui. Votre coeur palpite.

"Bonjour monsieur, puis-je vous aider ?"
vous demande le flic.

> écrire votre réponse. Selon ce que vous dites et votre formulation, la réaction des flics pourra être différente.
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Notaproblem

J'ai 4 speechs tous plus monumentaux les uns que les autres...

Spoiler: MontrerCacher
Mais pour cette fois je vais laisser ma place aux autres jvhap
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

Cody

Pareil j'ai besoin de temps pour réfléchir. jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Cody

> "Écoutez, j'ai été mêlé malgré moi au plus gros réseau de trafic de drogue de la région. Vous savez la fusillade l'autre jour ? J'y étais, contre mon gré. J'ai survécu. J'ai cette clé USB, dessus vous trouverez tous les noms et toutes les informations qu'il vous faut pour faire le plus gros coup de filet du siècle et démanteler tout le réseau. Tout ce que je demande, c'est qu'on me protège et qu'on me laisse tranquille."
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

Vous vous approchez du bureau et, non sans hésitation, vous prenez une chaise pour vous asseoir. Vous êtes visiblement nerveux mais les policiers semblent s'en foutre. Celui qui est assis au bureau écrit quelque chose pendant que vous parlez, il ne vous regarde même pas.

"É-Écoutez, j'ai été mêlé malgré moi au plus gros réseau de trafic de drogue de la région."

Le regard du policier en train d'écrire se tourne vers vous.

"Pardon ?"
"La fusillade de l'autre jour, j'y étais. Contre mon gré."
"Vous voulez dire...que c'est vous qui nous avez tiré dessus ?"
dit un autre policier.
"Non, je veux dire...je n'ai pas participé, mais je crois savoir ce qu'il s'est passé."
"Nous aussi. Un mec a voulu choper l'amant de sa femme, il a su qu'il était en cellule de dégrisement ici même, alors il nous a attaqué. On n'a pas encore chopé le type, mais on sait que..."
"Non...écoutez, prenez ça."


Vous sortez la clé USB de votre poche, tout en continuant de parler.

"Vous trouverez tous les noms et toutes les infos qu'il vous faut pour faire le plus gros coup de filet du siècle et démanteler tout le réseau. Tout ce que je demande, c'est qu'on me protège et qu'on me laisse tranquille."

Les yeux du flics oscillent entre la clé et vous. Il se demande si vous êtes sérieux.

"C'est une blague ? C'est quoi ça ? Où avez-vous eu cette clé ?" vous demande t-il.

> "Je l'ai trouvé par terre."
> "Je crois qu'elle appartenait à un de vos collègues...un certain Frank..."
> "Juste...prenez la clé et faites le nécessaire."
> "Ça appartenait à Viktor Leminovic. C'est lui qui tirait les ficelles."
> "Un ami me l'a donné. Un ami qui veut le bien de nous tous."
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Notaproblem

Argh, j'vois qu'il y a personne alors on va faire le nécessaire :

"Votre pote, là Frank. Ne lui faites pas confiance. Il utilisait cette clé pour se faire des couilles en or assis derrière son bureau pendant que vous luttez au quotidien pour trouver votre métier encore utile aux gens après avoir trouvé cette clé sur le cadavre encore fumant de Viktor Leminovic (là aussi j'ai des anecdotes à raconter). Faites juste un truc : Trouvez un PC isolé de votre réseau, histoire que le peu de sécurité qu'elle contient ne ruine pas vos serveurs. Fourrez cette clé dedans et vérifiez par vous-même. Et, je répète : Vous avez des taupes chez vous, et vous allez enfin pouvoir faire le ménage dans le service."
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

Cody

Mais putain j'avais pas vu.

Heu je suis pas trop de l'avis de Nota sur ce coup, ça m'a pas l'air d'être une bonne idée de faire le malin/ être insolent avec les types qu'on vient voir pour qu'ils nous croient sur parole. On va faire profil bas.

> "Ça appartenait à Viktor Leminovic. C'est lui qui tirait les ficelles. Prenez-la, appelez un de vos supérieurs, et faites le nécessaire."

Maintenant que j'y pense, ça aurait été une meilleure idée de demander à entrer en contact directement avec un officier.
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

Spoiler: MontrerCacher
Le tirage au sort a désigné Cody de toute façon  jvhap 


"Ça appartenait à Viktor Leminovic. C'est lui qui tirait les ficelles. Prenez-la, appelez un de vos supérieurs, et faites le nécessaire."

En entendant le nom de Viktor, les policiers semblent encore plus intéressés par ce que vous avez à leur montrer. Le petit jeune prend prudemment la clé et va la ranger dans un endroit sûr, pendant que les autres policiers vous demandent de rester pour vous poser quelques questions, auxquelles vous répondez en toute honnêteté -ou presque-. Après un petit quart d'heure d'entretien, ils vous laissent partir.

Voilà. Les flics ont la clé, c'est entre leurs mains que se trouve votre destin maintenant...













Avance rapide à dimanche soir. Vous êtes au bowling avec David, à profiter de votre vie de chômeur. Alors que vous commencez tout juste votre 4e partie, un attroupement se forme rapidement autour de la télé, au fond de la grande salle. Vous savez que le FC Weisshagen joue ce soir, et que le match est diffusé ici...mais ce n'est vraisemblablement pas le football qui attire l'attention de tous ces gens ; en particulier parce que le match est sur le point de se terminer. Vous mettez votre boule de bowling de coté et allez voir ce qu'il se passe...

Malgré la masse de gens devant vous, vous voyez bien l'écran. Le match est toujours en cours, le FCW gagne 3 - 1, et il ne reste que 4 ou 5 minutes de jeu. Rien d'anormal sur le terrain. En revanche, en dehors, c'est une autre histoire. Derrière la ligne de touche, des dizaines et des dizaines de policiers s'amassent devant les différentes sorties du stade. Il y a toujours des policiers sollicités pour les fins de matches sous tension...mais là, rien ne justifie une pareille présence des forces de l'ordre.

"Qu'est-ce qu'il se passe ? Un attentat dans le stade ?" dit une fille, quelque part, près de vous.
"Ou peut-être une bagarre dans les vestiaires, je sais pas." répond un mec pas loin d'elle.

Le match se termine. Les policiers entrent sur la pelouse et encerclent un joueur que vous reconnaissez rapidement : Piermario Bellini. La caméra zoome sur ce dernier ; il a l'air de ne pas le prendre mal et reste souriant, même au moment où il se fait embarquer et menotter. Apparemment, l'enquête est allée vite ; il faut dire que les documents que vous avez donné ont dû être regardés de très près...

Les gens autour de vous sont sidérés. Un footballeur relativement populaire qui se fait embarquer au coup de sifflet final d'un match, c'est pas banal ; mais alors, du point de vue de gens qui ignorent complètement les activités secrètes dudit footballeur, ça doit paraître complètement démentiel. Vous, vous savez que ce type a déjà fait plein de saloperies, alors ça vous soulage plus que ça ne vous surprend. Ce qu'il va se passer ensuite, en revanche, vous ne l'aviez certainement pas vu venir...

La caméra continue de suivre Piermario jusqu'en dehors du stade, sur le parking. Les policiers, les journalistes et les fans sont tous serrés, on croirait une marée humaine, c'est du délire. Alors que tout le monde semble hypnotisé par ces images abracadabrantes, une série de bruits sourds (qui viennent de la TV) vous fait sursauter. C'était des coups de feu ! Immédiatement, la foule (à la télé, pas où vous êtes) panique et se disperse en criant, pensant à une attaque terroriste ou à un policier qui veut faire peur à la foule. Pendant ce temps, le caméraman s'apprête à capturer l'image la plus délirante de l'histoire de la télévision...

Une tête blonde familière entre dans le cadre. Charlotte Kiessling, arme à la main, s'avance vers Piermario Bellini, pour l'abattre de trois coups de fusil dans la poitrine. L'italien tombe lourdement au sol. Il est dos à la caméra, vous ne voyez pas son visage. Charlotte tente de courir, mais il y a des flics armés partout autour d'elle ; elle se fait maitriser en essayant de s'enfuir par les grands escaliers. Vos yeux n'en reviennent pas. David, à vos cotés, n'en revient pas non plus. Silence complet dans tout le bowling. L'image se fige sur l'écran. Personne n'arrive à encaisser ce à quoi il vient d'assister.

Piermario Bellini vient de se faire arrêter, puis assassiner, en direct à la télévision.
























Lundi matin. Les rues de la ville sont déjà pleines de monde, de nombreuses personnes se sont rendues devant le stade pour rendre hommage à Piermario Bellini. Les médias n'ont pas encore dévoilés tous les détails de l'affaire, les flics découvrent encore de nouveaux éléments. L'affaire a fait grand bruit ; ce matin au réveil, les infos ne parlaient que de ça. Même les chaines étrangères du câble en ont parlé.

Vous, vous êtes sur le port de Weisshagen, en compagnie de David et Piotr. Le biélorusse a prévu de repartir chez lui, mais il voulait vous parler avant. Cela fait maintenant 5 minutes que David fait office d'interprète.

"Il dit que...qu'il ne voulait pas que Piermario se fasse tuer, qu'il s'en veut profondément que les choses aient aussi mal tourner." dit David, hésitant.
"Dis-lui que..."

> "...nous non plus, on ne voulait pas ça, et qu'on est désolés."
> "...c'est le meilleur truc qui pouvait nous arriver. Piermario est mort, Charlotte est hors d'état de nuire, tout le monde est content."
> "...tout ça c'est de sa faute, il aurait dû s'en charger lui-même."
> "...il n'a aucune raison de s'en vouloir, que tout ça n'est que la faute de Piermario lui-même."
> "...pour l'instant, c'est la merde, mais on va effectivement atteindre notre objectif qui est de mettre fin au grand banditisme à Weisshagen."
> "...que je n'ai rien à lui répondre."
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Notaproblem

"...qu'on pouvait rien y faire, parce-qu'on en savait rien. Et si on ne pouvait rien y faire, alors on n'a pas à s'en vouloir. Si on avait caché la clé, là, on aurait pu nous en vouloir. Mais on a fait ce qu'on a pu, a l'échelle qu'on a pu. On peut pas être partout, Piotr. Et si on le pouvait...

Les choses seraient horribles."
Quelque-chose ne va pas ? jvhap

HungarianCerveza

"Dis-lui qu'on pouvait rien y faire, parce-qu'on en savait rien. Et si on ne pouvait rien y faire, alors on n'a pas à s'en vouloir. Si on..."
"Houla houla doucement !"


Vous expliquez progressivement que vous compatissez avec Piotr, pendant que David traduit en calabrais.

"Il dit...qu'il va maintenant rentrer en Biélorussie, et qu'il aimerait qu'on fasse un dernier truc pour lui...il veut que peu importe ce qu'il se passe, on ne mentionne jamais son nom. Attends, je vais lui répondre..."

Il dit un truc en calabrais.

"Je lui ai dit que, de toute façon, on a aucune raison de mentionner son nom, à part pour faire chier notre monde gratuitement. Ce que Charlotte pourrait faire, mais tout le monde sait qu'elle est hystérique."
"On devrait s'inquiéter, tu crois ?"
"Après avoir assassiné un mec en direct à la télé, je crois que tout le monde se mettra d'accord pour dire que c'est une folle dangereuse qui ne mérite pas qu'on l'écoute attentivement."


Piotr dit quelque chose puis vous tend la main.

"Il dit qu'il va partir maintenant, qu'il nous remercie et qu'il s'excuse pour toutes les saloperies dans lesquelles on s'est embarqué."

> Lui serrer la main
> Lui proposer de faire la bise
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Cody

Putain fait chier j'ai pas eu le temps de répondre.

> Poignée de main respectueuse en lui souhaitant bonne chance
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

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