[AAR/HS] Le Sang des Welenti (CK2)

Démarré par Cody, Avr 07, 2018, 03:26 pm

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Cody

Avr 07, 2018, 03:26 pm Dernière édition: Avr 07, 2018, 03:40 pm par Cody
CHAPITRE I :
Welentus Welenti, "le Noble" (725-793)
Verdun la Victorieuse


Nous sommes en 769, en plein Haut Moyen Âge. L'ancien empire franc de Pépin a été scindé en deux à sa mort : la partie occidentale du royaume est revenue à son fils Karl, et les terres orientales au frère de celui-ci, Karloman.



Notre histoire commence avec Walentus, de la famille Walenti, premier de son nom. Anobli récemment par le roi Karloman de Francie médiane, il lui a été octroyé le comté de Verdun. Il possède également dans le sud du royaume les comté de Venaissin et de Forcalquier. Il a à cette époque 44 ans, n'a pas encore d'héritier, n'est pas très puissant, riche ou prestigieux mais est un intriguant très talentueux bien que connu pour son honnêteté, son sens de la justice, du travail et son humilité. Un brave homme qui a le potentiel pour faire de grandes choses, pour peu qu'il ait de l'ambition.
 
Son objectif direct est de s'assurer de la stabilité de ses possessions et se marier pour avoir descendance. Dans l'absolu, il préfère faire d'une pierre deux coups et conclure un mariage avantageux pour étendre son domaine. 
Avec les comtés du Venaissin et de Forcalquier, il possède une grosse emprise sur le duché de Provence, qui lui ferait un domaine plus confortable que le climat de Verdun. Mais les familles de Provence n'ont pas de femme à marier, ainsi Welentus se voit contraint de chercher ailleurs.
Il épouse finalement Alpaïde Jerome-Karling, fille de son voisin du sud le comte Jérome de Saintois. Ce dernier est le fils de Karl le Martel et frère de feu l'Empereur Pépin Karling. C'est l'oncle des actuels rois de Francie Karl et Karloman. Alpaïde, qui n'a que 25 ans et une beauté incontestable, n'est donc que fille d'un comte mais a le sang d'une haute lignée.




Cela dit, Welentus n'abandonne pas ses vues sur la Provence, et envoie son chancelier œuvrer sur le territoire de l'actuel duc Thomas de Provence, pour obtenir une revendication sur son titre.
En Francie, le beau-père de Welentus commence à rassembler des partisans et forme une faction pour accroître le pouvoir des conseillers du roi, lui-même étant membre du conseil de karloman. Peu de temps après, Jérome de Saintois voit justement sa femme mourir des complications de la goutte, à 44 ans.
Karloman ne s'en soucie guerre et le 20 septembre 769, il déclare une guerre sainte au Sultan Abd-al-Rahman des Umayyad afin de libérer Barcelone des Musulmans. Welentus ne part pas au combat, le roi l'ayant chargé de diriger des recherches à l'abbaye de Troyes.
Welentus lui-même investit une somme assez importante dans les recherches technologiques, son chapelain l'ayant aidé à recruter de nombreux savants pout l'aider dans sa tâche. Tant qu'à dépenser, le comte de Verdun offre aussi des cadeaux à sa femme dans l'espoir de la rendre plus disposée à procréer.
Loin au sud, la guerre avance étonnement bien, les troupes royales bien qu'inférieures en nombre on put défaire les Musulmans et assiègent désormais Barcelone. Au pays, Welentus se joint aux fêtes organisées pour célébrer les victoires du roi.





Dans le même temps, le comte de Verdun est informé que ses investissements ont porté leurs fruits et que ses conseillers font d'immenses progrès technologiques. Après un mariage plaisant, des fêtes et des progès, tout semble aller pour le mieux dans la noblesse de Francie médiane.



Devant les rentrées d'argent plutôt impressionnantes que lui rapportent ses domaines, Welentus en profite pour gâter ses rares vassaux qui ne l'aimeraient pas afin de s'assurer la fidélité de tous ses courtisans.
En 772, le chancelier de Welentus rentre enfin à Verdun avec une bonne nouvelle. En se présentant au comte, il tient dans sa main un authentique faux parchemin qui atteste que la famille Welenti possède des droits sur la Provence et que son chef est en mesure de la réclamer !



Face à cette bonne nouvelle, Welentus fait un emprunt conséquent aux Juifs du territoire pour lever une armée et aller renverser Thomas de Provence. Dès le 22 juin, il engage donc une bande de mercenaires irlandais pour aller combattre les Méridoniaux. Peu de temps après, la Francie achève les restes des troupes des Ummayyad et Karloman s'empare du duché de Barcelone. Mais quelques semaines plus tard, le roi franc repart en guerre sainte, venant au secours du roi de Lombardie qui voit le sud de son royaume pris d'assaut par les Sunnites du sultanat d'Ifriqiya (actuelle Tunisie).



Peu de temps après, les mercenaires irlandais de Welentus croisent le fer avec l'avant-garde provencale lors de la bataille d'Aubenas. Le surnombre de Welentus est écrasant, il perd à peine 4 hommes tandis que la moitié des troupes ennemies disparaît. Il parvient même à capturer un commandant de Provence lors de l'affrontement. Faisant preuve de pitié, Welentus transfert ledit commandant en résidence surveillée où il ne manque de rien, par respect pour son âge avancé et ses compétences martiales.




Après la bataille, les Irlandais se jettent à la poursuite des survivants adverses pour débuter le siège du comté convoité. Pendant ce temps, la guerre en Lombardie tourne en défaveur des catholiques et la Salerne menace de tomber au mains des chiens d'Allah. Une nouvelle bataille prend place au pied des murailles de Marseille, les troupes de Thomas de Provence se faisant une fois de plus balayer au prix de la vie de 5 braves Irlandais. En l'espace d'un an, Welentus s'empare d'Arles et de Marseille. Le 29 avril 773, le duc ennemi doit admettre sa défaite et se réfugie chez le comte de Nevers tandis que Welenti s'empare officiellement de la Provence.



Arles devient la capitale de Welentus et la cour quitte Verdun pour profiter du soleil de la Méditerranée. Le comte remercie les Irlandais puis se concentre sur les moyens de rembourser son emprunt aux Juifs et former le duché de Provence. Dans le même temps, ses érudits continuent de progresser, principalement dans le domaine de l'architecture. Le futur duc s'inquiète cependant de ne pas encore avoir d'héritier.
Pendant ce temps, le roi Karl de Francie Occidentale s'affaiblit : par un hasard d'héritage, son frère Karloman s'empare de la Normandie et scinde la Francie occidentale en deux. Juste en dessous, les paysans bretons se soulèvent contre le duc de Nantes et lui font subir de sérieux revers.



Visiblement, le climat méridional ne réussit pas à la comtesse Alpaïde puisque elle développe une tumeur cancéreuse, à la plus grande consternation de son mari qui cherche pourtant à la faire mettre bas. Malheureusement, embaucher un médecin pour "tenter" de la soigner coûterait trop cher, alors que Welentus économise pour rembourser les usuriers juifs.



Mais le 16 septembre 773, à la surprise générale, le roi Karloman meurt d'un accident et c'est son frère Karl, déjà roi de Francie occidentale, qui récupère toutes ses terres. Le nouveau suzerain de Welentus devient la plus grande puissance du continent.



Une semaine après, le 29 septembre 773, Alpaïde décède alors qu'un médecin se présente justement à Welentus, prétendant pouvoir la guérir. Le comte de Provence le remercie poliment, le reconduit à la porte, et se met en quête d'une nouvelle épouse plus fertile.



Il la trouve en la personne de Latsuinda Adalberts, fille du Prince-évêque de Valais, qu'il épouse le 9 octobre 773. Elle n'a que 18 ans mais est, comme l'ex-femme de Welentus, connue pour ses connaissances théologique. Le comte espère que sa proximité avec le Seigneur ne l'empêchera pas d'être assez proche de son lit.

Le père de Latsuinda est d'ailleurs un homme influent, et peu après le mariage Welentus conclut une alliance avec lui.
Bien que techniquement très puissant, le roi Karl s'embourbe dans un guerre sainte qu'il a déclenché contre les Umayyad afin de s'emparer du royaume de Navarre. Malheureusement pour lui, les Sunnites résistent et Karl se voit forcer de reformer une armée, profitant de son passage dans la région pour écraser une fois pour toute les rebelles bretons qui étaient parvenus à pousser jusqu'à la Normandie. Les Francs peuvent donc chasser les Musulmans qui avaient inondé le sud du royaume, en capturant de nombreux proches du Sultan dans les batailles. Welentus, qui avait participé aux affrontements, contracte une sévère grippe et se voit contraint de rentrer en Provence. Dans son lit, il regrette amèrement de ne pas avoir finalement embauché ce médecin.
En convalescence, Welentus apprend que le roi de Francie l'a offert en tant que vassal au duc Cancor de Basse-Lorraine. Il n'est donc plus un vassal direct du roi mais un simple comte parmi tant d'autres. Il constate tristement que cela risque de compliquer son accès au titre de duc de Provence.



Toutefois, Cancor semble apprécier Welentus puisqu'il le nomme Chancelier et Grand Veneur de Basse-Lorraine. Le salaire de ces titres prestigieux intéresse le comte, qui accepte avec avidité. Puisqu'un bonheur n'arrive jamais seul, il se rétablit également de sa grippe.



En Navarre, Karl n'obtient toujours pas la supériorité numérique sur les Sunnites, qui pululent comme une vermine. Les nouvelles troupes se font écraser et Welentus s'estime heureux que la maladie l'ait rappelé dans son domaine.
Comme il l'avait prévu, et alors qu'il avait réuni assez d'argent, Welentus se heurte à une difficulté nouvelle pour devenir duc de Provence car il est déjà vassal du duc de Basse-Lorraine. Il met de côté ce projet dans l'immédiat et se concentre sur le remboursement de ses dettes. Toutefois, il marque son éloignement avec son seigneur du nord et adopte le titre de comte de Provence comme son titre principal. Cherchant des fonds où il peut, il décide de libérer le vieux commandant de l'ancien duc Thomas contre une rançon. Il se débarrasse également les commerces illégaux et blasphématoires de son domaine.



En 775, la guerre sainte pour Navarre se termine et Karl rentre en Francie la queue entre les jambes, couvrant les nations catholiques de honte. Profitant de la confusion que cette défaite engendre, Welentus commence à planifier un soulèvement contre Cancor de Basse-Lorraine pour se libérer de son joug et redevenir vassal de Karl. Hélas, une telle opération serait chère et nécessiterait l'intervention de son beau-père le Prince-évêque de Valais pour réussir. Le comte de Provence se résigne à rembourser son emprunt plus tard et décide de lever ses troupes contre les Lorrains dès que la crise d'urticaire qui l'assaillit au cours de l'automne aura cessé. Malgré la maladie, ses efforts avec Latsuinda aboutissent et elle tombe enceinte en décembre 775. Mais sa femme contracte également un mal indéterminé peu de temps après, et décidé à sauver son futur enfant ainsi que son alliance avec le Valais, le Provencal ordonne que l'on cherche un médecin.




Hélas personne ne se présente et Latsuinda meurt d'une pneumonie à 21 ans. Le comte enrage. Il rappelle les lettres demandant un médecin et choisit finalement de faire proclamer qu'il cherche une autre épouse.



Par chance, son ex-beau-père a également une nièce de 21 ans, prénommée Helmsuinda, que Welentus épouse à la hâte pour reformer l'alliance avec le Valais.
Un jour, le comte de Provence est surpris d'apprendre que son propre chapelain s'est converti à l'hérésie vaudoise. Pour éviter d'attirer l'attention de la Papauté sur cette affaire et qu'on ne l'accuse de laisser proliférer les hérétiques, Welentus fait discrètement arrêter le déviant et, une fois en prison, le force à se reconvertir à la vraie foi catholique. Il se trouve également un nouveau chapelain, plus zélé et efficace.



Pendant ce temps, au nord, le roi Karl cherche à faire oublier sa défaite en Navarre et part à l'assaut de la Saxe, détenue par des tribus germaniques.
Fin 776, les caisses sont bien pleines, Welentus recouvre la santé, et il a conservé son alliance avec le Valais. Il mobilise donc ses vassaux et envoie une lettre à son bel-oncle pour demander son aide, ainsi qu'une déclaration de guerre au duc de Basse-Lorraine pour réclamer l'indépendance. A la grande surprise du comte, le Valais ne répond pas présent et dissout l'alliance, laissant la Provence seule contre son seigneur. Les troupes sont de taille égale et le combat s'annonce âpre. Verdun est déjà assiégée tandis que les hommes de Welenti se rallient en Bourgogne pour aller contre-attaquer.
Alors qu'il chevauche vers le nord, Welentus apprend qu'après des années de recherche, son chapelain qu'il avait chargé d'investir sur les rumeurs d'un artefact célèbre, lui ramène la réelle couronne d'épine portée par Jésus ! Auréolé de prestige, il remercie généreusement son conseiller.




Une fois de plus, une bonne nouvelle en apporte une autre et le roi Karl décide de bannir les Juifs du royaume des Francs. Par conséquent, la Provence n'a plus à rembourser son emprunt !



Heureux, Welentus part vers Verdun à la tête d'une troupe de près de 900 hommes et avec la ferme intention de libérer son ancienne demeure. Il a presque quitté la Bourgogne qu'une grande nouvelle arrive : le roi lui accorde le titre de duc de Provence !



A cette annonce, toute la Francie s'attendait à ce que la paix vienne entre la Basse-Lorraine et la Provence sans que le sang ne coule, mais à la surprise générale un juriste affirme que la guerre ne se termine pas même si Welentus n'a plus de raison de combattre. Comme aucun camp ne veut proposer la paix le premier et risquer de perdre la face, le nouveau duc tente sa chance et continue son chemin vers le nord.
A la bataille de Longuyon, Welentus parvient à obtenir une légère victoire face à son ancien seigneur, juste suffisante pour le mettre en déroute. Il s'élance à sa poursuite pour s'assurer que l'adversaire ne se réorganise pas et ne l'empêche d'assiéger les châteaux de Basse-Lorraine.



Une nouvelle victoire est remportée de justesse à Pusignan le 17 août 777, et les Provenciaux se retournent vers le nord pour occuper le territoire ennemi. Pas très loin, aux frontières, le roi Karl désormais nommé "le Malfaisant" ne parvient pas à s'imposer de façon décisive sur les chefs de la Saxe. 



Le duc de Provence n'a même pas besoin d'éterniser sa campagne dans un siège épuisant puisqu'à Liège, il trouve les restes de l'armée ennemie et les écrase sans effort, ce qui constitue une victoire décisive lui permettant de réclamer la paix sans condition.



Avec un prestige nouveau, et constatant qu'il n'a plus besoin de vider ses caisses pour rembourser un emprunt ou former son duché, Welentus décide qu'à 53 ans il doit prioriser la continuité de sa dynastie. Il choisit alors de rester près de sa femme pour quelques temps, se consacrant à faire prospérer les territoires qu'il a acquis et à renforcer son autorité. De plus, il craint qu'avoir un roi nommé "le Malfaisant" comme héritier par défaut ne soit mauvais pour sa santé et ordonne à son maître-espion d'enquêter dans sa cour pour prévenir un éventuel complot.

Toutefois, la menace ne vient pas de là où il l'attendait, et prend une forme plus directe, car il découvre que le Prince-évêque de Nice, vassal du roi des Lombards et voisin direct de Welentus, a fabriqué un faux document lui donnant droit de revendiquer ses possessions de Provence. Welentus espère que la protection du roi de Francie dissuadera le Niçois de déclencher un conflit entre les Francs et la Lombardie. Malheureusement, le roi Karl est trop occupé à se faire déborder par les Saxe qui résistent, et par les Umayyad qui veulent reprendre Barcelone, pour pouvoir éventuellement tenir contre un assaut du sud.



Le duc continue de couvrir sa femme de cadeau avec l'espoir que cela favorise ses chances d'obtenir un héritier, et que cette fois-ci son épouse ne meurt pas en couche. Il acquiert lui-même un surnom, on l'appelle désormais Welentus "le Noble". Pour fêter sa réussite, à la fin de l'année 779 le duc organise un banquet, dépensant sans compter pour les musiciens et la nourriture et chargeant le maréchal de Provence de tuer le sanglier qui sera servi aux convives. Mais, à sa grande surprise, plusieurs de ses vassaux déclinent avec mépris son invitation. Malgré cela, le banquet reste une réussite de l'avis général.




Ravis de cette expérience, Welentus poursuit les festivités en organisant une foire d'été. La Provence vit des jours heureux.
En Orient, en revanche, un grand bouleversement s'opère : la religion orthodoxe devient hérésie, officiellement remplacée par la foi iconoclaste. Le monde catholique surveille avec intérêt ces changements chez ses cousins.



Au sud, les Francs se sont définitivement fait chasser de la péninsule ibérique par les Musulmans, et Welentus s'inquiète que le Sultan ne lorgne sur des terres plus au nord. Par la suite, le roi Karl forme une alliance avec le jeune roi de Lombardie, et le sollicite pour lui venir en aide contre les Saxons. Les 3 000 troupes venues d'Italie en renfort renversent effectivement la situation et l'emportent sur les chefs germains à la bataille d'Osnabrück en 783. Le sens de la guerre bascule.

Loin de ces conflits dont il n'a cure, Welentus sent qu'il se rapproche de sa femme, mais toujours pas d'héritier d'annoncé. Approchant l'âge honorable de 60 ans, il s'inquiète pour son nom. Par prudence, il commence à séduire les autres femmes qu'il rencontre dans l'espoir d'engendrer un bâtard qui serait mieux que rien. Mais, par chance, en 786 à 62 ans il apprend que son épouse légitime attend bel et bien un enfant !



Pour éviter de tourner en rond en attendant avec impatience la naissance de son héritier, Welentus choisit de suivre un entraînement militaire intensif. Son ami, le duc de Bourgogne, lui présente un autre de ses amis et commandant nommé Péire-Arnaut. L'homme est d'origine roturière, mais son talent de combattant et de stratége est reconnu dans toute la Francie. Welentus sympathise rapidement avec lui et lui demande de l'aider à s'entraîner aux arts de l'épée.



C'est lors d'un entraînement qu'un homme vient annoncer au duc que sa femme a commencé le travail. Mais quelques heures plus tard, Welentus découvre avec horreur qu'il a engendré une fille, Selena Welenti. Il espère parvenir rapidement à féconder sa femme à nouveau pour qu'elle lui donne cette fois un bon mâle solide.



Pendant ce temps, une épidémie de rougeole se répand dans l'ouest du royaume et taille doucement son chemin vers la Provence. De plus, la consomption qui sévit dans le Wessex a traversé la manche et frappe durement la Normandie. Enfin, les révoltes bretonnes ont amené la fièvre des camps au cœur de la Francie. Connaissant sa constitution fragile, le Noble craint que la maladie n'ait raison de lui avant que l'avenir de sa lignée ne soit assuré. Il profite de ses immenses réserves d'or pour construire des hôpitaux dans tous ses fiefs. Quand finalement, c'est la variole venue d'Espagne qui atteint la Provence, Welentus ordonne que les portes du château soient fermées et vit en réclusion avec sa cour.



Pour ne pas délaisser sa fille et assurer ses arrières, Welentus arrange tout de même ses fiancailles avec un des fils du duc de Galice, qui gagne en puissance à mesure que le roi des Asturies reprend la péninsule ibérique des mains des Musulmans. Mais, alors que le pays est ravagé par les épidémies, une guerre civile éclate en Francie pour tenter de placer un parent éloigné du roi Karl sur le trône. Cette guerre se termine toutefois rapidement quand, en 790, Karl le Malfaisant décède dans des circonstances plus que suspectes et que son fils de 12 ans, Albrie, lui succède. Sa première décision est d'annuler le décret bannisant les Juifs de Francie. Il met également fin au conflit avec la Saxe en concluant une paix blanche. Cela lui permet donc de se tourner vers la révolte du duc de Bourgogne, qui tentait de voler une partie du domaine de la couronne. De plus, à la mort de Karl, son deuxième fils Raynaud hérite de la couronne de Francie médiance, divisant à nouveau le royaume des Francs.
Par chance, en 791 et pourtant vieux de 66 ans, le Noble apprend que sa femme est à nouveau enceinte. De plus, les maladies sont passées et il rouvre les portes de son château.



Le 14 juillet 792, le duc de Provence saute de joie en apprennant la naissance de son fils Thibault. Pour s'assurer qu'il soit son successeur, Welentus fait voter par le conseil de Provence une loi de succession agnatique, qui garantit que seul les mâles peuvent hériter des titres du duché.
Tandis que les seigneurs du nord tremblent devant la montée des Vikings, Welentus se réjouit de sa vie au bord de la Méditerrannée, entouré de ses amis et de sa famille.



Hélas, cette dite vie touche à son terme, et Welentus Welenti de Provence, dit "le Noble", meure de vieillesse le 25 octobre 793 après une existence réussie. Son fils n'ayant qu'un an, la Provence est placée sous un conseil de régence en attendant sa majorité. Il reste à voir s'il parviendra à conserver l'unité du domaine légué par son père.



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Désolé pour le pavé ! jvhap
Hier, grâce aux soldes Steam, j'ai pu me choper tous les DLCs de CK2 qu'il me manquait à -50%. Résultat je possède maintenant le jeu complet. Pour fêter ça, j'ai décidé de relancer une partie et, tant qu'à faire, garder une trace de mes personnages sous forme de RP que je partagerais ici si ça en intéresse certains. jvoui
En effet, dans CK2 j'apprécie énormément le fait qu'on n'incarne pas un pays, mais une suite de personnages avec des compétences et caractéristiques en mode RPG, et qui traversent les événements aléatoires d'un monde très dynamique. Le fait de s'intéresser ainsi à l'histoire d'un personnage historique, à ce qu'il accomplit, à ses chances et déboires, ça colle selon moi tout à fait à l'esprit qui nous intéresse dans Dwarf Fortress.
Bon après j'ai que 180 heures de jeu dessus donc je suis loin d'être un connaisseur (c'est pas une blague), et comme j'imagine que ça peut être assez chiant à lire pour quelqu'un qui n'y joue pas j'ai choisi d'incarner un comte bien de chez nous, en assumant que tous ici connaissent à peu près l'organisation féodale. Parce que si je vous montrais les péripéties d'une famille tibétaine à mon avis ça aurait été bien chiant à comprendre.

Bref en résumé, là mon personnage est un petit seigneur qui possède Verdun et des comtés de Provence. Il parvient à devenir duc de Provence et va s'installer dans le sud pendant que la Francie est réunifiée à la mort du roi Karloman. Enfin, il parvient de justesse à assurer la survie de sa dynastie avant de crever, après plusieurs déceptions amoureuses. jvhap
Vous faites pas chier à forcément regarder toutes les images que je met, au final c'est pas un jeu super graphique non plus mais des fois les messages d'events sont marrants.
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Cody

Hmmmm....

Je relis et je me rends compte que c'est particulièrement chiant. Oubliez, je le supprimerai plus tard. J'ai le chic pour lancer des récits sur les jeux sur lesquels il ne faudrait pas le faire de toute façon *regarde vers Aurora* . jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Kait

Tu supprimes, je te jure que je te parle plus jamais. jvhap

Si tu veux pas continuer ok mais quel intérêt ça a de supprimer, franchement ?  jv:(

Sinon c'est pas mal, même si de manière général le early early game de CKII est pas la partie la plus palpitante.

Et enfin...

Citer*regarde vers Aurora*

GNANGNGNRNHNHNNGNF ! jvfou

TU OSES ARRÊTER UN RECIT TROP BIEN JUSTE AVANT LE DEBUT DE LA GUERRE STELLAIRE MEGA COOL ? MAIS FUFUUFUFUFUF ! jvfou

On veut la suite d'Aurora, putain, y'a pas de bon AAR en français sur le jeu.  jvsnif2

Zeropol

Je trouve ca interressant, ne supprime pas, continue :)
Ca me donne envie d'acheter le jeu.. mais je vais me contenter d'en profiter a travers tes récits.
La suite avec l'heritier dans quelques années si j'ai bien compris ?

HungarianCerveza

CiterWelentus fait un emprunt conséquent aux Juifs

Il y a TELLEMENT de blagues possibles avec ce passage  jvhap

Citerle climat méridional ne réussit pas à la comtesse Alpaïde puisque elle développe une tumeur cancéreuse

Saloperie de Mistral !

Citeril tient dans sa main un authentique faux parchemin

Ça va, il est authentique  jvhap

CiterElle n'a que 18 ans



Moralité ? Les femmes décèdent facilement, les irlandais sont des alphas, et toujours emprunter de l'argent à plus faible que soi jvhap
"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Cody

CiterTu supprimes, je te jure que je te parle plus jamais. jvhap



Non mais oui, j'hésite à continuer. D'un côté je sais que j'ai tendance à pas avoir confiance en moi et être bien trop critique envers moi-même. D'un autre côté je me suis relu trois fois et... c'est chiant en fait, 'fin ça n'a aucun intérêt surtout pour les membres de ce topic qui jouent pas au jeu. La seule chose que je pense une fois au bout, c'est que ça n'apporte rien de lire ça.
Bref je vais peut-être faire une update ou deux et je verrais si au final ça me plaît ou pas.

CiterAurora

> Une suite de données et de chiffres inutiles et chiants
> Des calculs compliqués que je ne comprends pas moi-même puisque je les rate une fois sur deux
> Des images dignes d'un screen ASCII de DF
> Une tentative d'emballage RP aussi palpitante qu'un film des jumelles Olsen
> Des personnages plus foireux les uns que les autres
> Un jeu qui plante toutes les trois semaines

> "un récit trop bien"

Remarque j'avais bel et bien l'intention de poursuivre dès la fin des cours dans deux semaines. jvhap

CiterCa me donne envie d'acheter le jeu

Le jeu seul est dorénavant gratuit sur Steam. Et soyons honnête, il est déjà bien rempli sans les DLCs. Après je suis un acheteur compulsif donc je saute sur le moindre ajout dès qu'il est en solde, mais honnêtement n'hésite pas, installe CK2 et fais toi plaisir un de ces jours. jvoui

CiterLa suite avec l'heritier dans quelques années si j'ai bien compris ?

Je vais raconter les années de régence, je crois qu'un DLC que j'ai acheté hier rajoute pas mal de piment de ce côté-là.

CiterMoralité ? Les femmes décèdent facilement, les irlandais sont des alphas, et toujours emprunter de l'argent à plus faible que soi jvhap

Non. Moralité : je suis radin, les Irlandais sont les moins chers, et je suis radin. jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Kait

Citergneugneu aurora

Je m'en fous, je veux juste un récit FR avec une grosse bataille. jvhap

CiterLe jeu seul est dorénavant gratuit sur Steam.

Enfin juste ce week-end donc il faut se grouiller.

Cody

Avr 08, 2018, 02:09 pm #7 Dernière édition: Avr 08, 2018, 02:14 pm par Cody
CHAPITRE II :
Thibault Welenti (792-X)
Allah n'est pas obligé



Thibault Welenti n'a donc qu'un an lorsqu'il devient duc de Provence en 793. Il est prévu que, jusqu'à ses 16 ans, le domaine soit placé sous le contrôle du conseil. Son régent n'est autre que l'ancien chancelier de son père, un roturier nommé Ramnulf d'Étain, brave homme humble et connu pour ses talents de diplomate.



Le conseil s'intéresse beaucoup à l'aînée de Thibault, Selena, toujours mariée à un héritier du duc de Galice. Aussi, lorsqu'elle tombe gravement malade, la cour s'inquiète de son sort, sachant que les femmes de la famille Welenti n'ont jusqu'alors pas été très chanceuses. Par chance, les hôpitaux dont la construction avait débuté sous Welentus ont tous été achevés, et les provinces de la famille sont désormais mieux protégée contre les maladies. Toutefois, Ramnulf préconise tout de même d'engager un médecin attitré pour le duc de Provence et dépense une partie du trésor laissé par Welentus pour recruter un vieil homme très instruit qui soigne les paysans d'un village voisin.



De plus, le conseil avide cherche à étendre les possessions des Welenti dans le nord et commence à œuvrer pour fabriquer de fausses revendications sur les terres de Champagne, près du comté de Verdun. Le duc de Champagne est en effet lui aussi un enfant, que ses vassaux ne suivent plus et qui ne peut rassembler une armée décente.
Dans le même temps, la guerre fait rage au sud du royaume. Le jeune roi de Francie occidentale doit faire face à son frère, devenu roi de Francie médiane depuis la mort de leur père Karloman, tandis que le jeune Sultan des Umayyad tente de s'emparer de la Gascogne. L'influence d'Albric diminue et il est obligé de diminuer les impôts que lui doivent les nobles, au plus grand plaisir des seigneurs de Francie. Peu après, il doit faire face à une nouvelle guerre puisque le roi de Svibjod (en Scandinavie) vient loin du nord pour envahir l'Aquitaine.
Le conseil de régence est surpris d'apprendre qu'un de ses membres, le chapelain de Verdun, s'est converti à l'hérésie fraticelle et doit donc être rapidement arrêté. Garivald, le médecin embauché par Ramnulf, est nommé pour le remplacer et passe donc de vieillard qui soignait les malades dans un hameau à membre du conseil de Provence.
Les troupes de Francie occidentale s'écroulent. Battues par la Francie médiane, achevées par les Musulmans, elles fuient devant les hommes du nord. Le conseil de régence s'inquiète que la Lombardie, voisine de la Provence, ne profite de la faiblessse du roi pour envahir les terres Welenti. Thibault a trois ans.

Un jour, un message arrive à Arles, portant le sceau du roi Albric. Il suggère de devenir lui-même tuteur de Selena. Voyant là une occasion de se rapprocher de la couronne, Ramnulf accepte sans hésiter, d'autant qu'une nouvelle alliance a été signée entre la Francie et la Lombardie.




Malheureusement, et à la grande surprise de la cour de Provence, Garivald se convertit lui aussi à la religion fraticelle. Il est également arrêté et pendu, puis un autre chapelain est nommé. Un samaritain est recruté pour servir de médecin de la cour.
De manière plus consternante, les Scandinaves venus envahir l'Aquitaine passent par Verdun et mettent le comté à feu et à sang. L'armée franque est quasiment inexistante et les troupes du conseil ne sont pas suffisantes pour stopper les barbares, il n'y a d'autre choix que d'observer le pillage depuis le sud.
Sur la péninsule ibérique, les conseillers des Welenti apprennent avec joie que Wilfredo, fiancé de Selena, est devenu duc de Galice à la mort de son frère. Or, comme il n'était absolument pas censé hériter, Welentus avait réussi à faire conclure un mariage matrilinéaire. Les éventuels enfants de Wilfredo et Selena appartiendront alors à la famille de l'épouse, et d'ici une génération la Galice passera sous contrôle de la famille Welenti ! Toutefois, la rumeur se répand selon laquelle Wilfredo serait homosexuel, ce qui risque selon certain érudits de poser problème. Pour parer à de probables difficultés futures, le conseil de régence demande au roi Albric, suprenamment surnommé "le Sage", d'orienter l'éducation de Selena vers la diplomatie et l'art de la séduction, dans l'intérêt du royaume.



Selon le souverain, la jeune Welenti est une enfant hautaine, avec une forte ambition, douée pour se bagarrer et souvent envieuse. En bref, elle aurait put faire une bonne dirigeante si elle était née mâle. Cependant, Albric n'a que peu de temps pour l'éduquer, car tout le nord de la Francie est inondé par les hommes de Svibjod qui ne savaient visiblement pas où se situe l'Aquitaine.
Le conseil, devant l'agitation qui secoue cette partie du royaume, abandonne ses vues sur la Champagne et se penche plutôt sur le Dauphiné, juste au dessus de la Provence, tenu par un évêque faible qu'il serait facile d'éliminer pour récupérer ses terres. Thibault a dix ans.
De plus, la Bretagne devenue indépendante se fait lentement envahir par les Musulmans. Wilfredo, duc de Galice, est d'ailleurs mort au combat face aux Umayyad et Selena n'est donc plus promise à personne alors qu'elle a atteint la majorité. Elle est donc mariée au roi Karl de Bavière, qui a déjà 54 ans mais aucun héritier. Cela permet de forger une alliance plus qu'avantageuse pour la Provence.
Quant à la guerre face aux Scandinaves, la Francie se fait bel et bien écraser et les frontières du royaume sont défigurées. Ramnulf, qui se trouvait à Verdun au moment de l'annexion, quitte la régence et la mère de Thibault est nommée à sa place.



En 804, la Provence est embarquée dans la guerre de la Bavière qui convoite les terres de Karl, le roi de Francie orientale et frère d'Albric. Les Welenti répondent présent, mais ne mobilisent en réalité aucune troupe pour partir combattre.
Mais les craintes du conseil se confirment, et la Provence est rapidement assiégée par les Musulmans Umayyad qui revendiquent ces terres. Le roi de Francie ne peut faire face, et les Welenti doivent trouver une solution pour défendre leur domaine sous peine de se voir passer sous la domination du Sultanat.
Les troupes sunnites sont au nombre de 2 000. La mère de Thibault parvient à recruter une compagnie de mercenaires venue de Saxe, qui comte 4 500 guerriers. Contre une grosse somme d'argent, ces hommes sont engagés et viennent lever le siège d'Arles. A Marseille, ils écrasent les infidèles et commencent à reprendre les places fortes prises par les Umayyad. Hélas, leur solde mine rapidement les caisses du conseil, qui ne peut se permettre de les employer trop longtemps. Sitôt la Provence libérée, les mercenaires s'élancent en Gascogne où ils surprennent leurs ennemis après une bataille contre des rebelles. Les chiens d'Allah sont encore massacrés, et le roi de Francie est en mesure de forcer l'émir de Saadid à une capitulation, celui-ci ayant été capturé par Thibault. La Provence est sauvée pour le moment, mais ses caisses ont fondu en quelques mois.





Les Andalous, après cette défaite étonnante, sont en proie à l'agitation et le royaume musulman se scinde en deux. Le Sultan conserve une moitié de son territoire, tandis qu'un émir se proclame roi d'Aquitaine, au grande dam des Scandinaves qui réalisent enfin qu'ils se sont trompés de destination.



Grâce aux efforts des Welenti, l'armée francque a pu se reformer et défend désormais efficacement le nord du royaume contre des barbares venus s'emparer de la Frisie. Le roi lui-même loue les mérites de Thibault.
Vers ses 14 ans, le jeune Welenti commence d'ailleurs à se découvrir. Il est tenté par de viles pulsions, mais fort heureusement il se reprend en main et développe une relation secrète avec la fille d'un charpentier d'Arles.



Il succombe ainsi à des pulsions un peu moins viles.




En 808, toutefois, l'armée francque est une fois de plus tiraillée. Une rebelle bretonne sème à nouveau le trouble dans l'ouest. Au sud, le roi Albric a déjà été vaincu en venant en aide à son allié lombard : l'Italie est prise d'assaut par des bandits anglo-saxons, par des nobles bulgares, et une fois de plus par le Sultan d'Ifriqiya qui n'abandonne pas ses vues sur la Sicile. En Orient, la foi iconoclaste redevient une hérésie et les orthodoxes triomphent. En Espagne, enfin, les derniers royaumes catholiques sont tombés.  C'est dans ce contexte agité que Thibault atteint la majorité. Son enfance troublée l'a rendu avare, dévoré par la luxure, mais tout de même rusé et particulièrement doué par la diplomatie. La régence prend fin, et il peut désormais tenter d'étendre son domaine. Quoi qu'il en soit, il n'y a nul doute qu'il engendrera un héritier plus aisément que son père.



[---]

En bref :
-L'Espagne tombe entièrement aux mains des Musulmans, qui commencent même à s'étendre vers le nord.
-La Francie occidentale est tenue par un incapable qui se fait littéralement éclater par tout le monde.
-Les plans des Welenti sont perturbés. Alors qu'ils comptaient marier Selena à un espagnol pour s'étendre sur la péninsule ibérique, mais aussi s'accaparer des terres en Champagne, ils doivent marier  Selena au vieux roi de Bavière et cherche à conquérir la Bourgogne.
-La Provence tient miraculeusement tête à une des plus grandes puissances du continent et raccompagne les Musulmans chez eux la queue entre les jambes.
-Thibault devient majeur, c'est un petit gros pervers, avare et fourbe ce qui me permet de m'identifier au personna
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

HungarianCerveza

CiterToutefois, la rumeur se répand selon laquelle Wilfredo serait homosexuel,

C'est possible dans CK ?  jvhap

"Ma plante en plastique a fané. J'ai oublié de faire semblant de l'arroser."
- Mitch Hedberg

Cody

Bien sûr. Ça arrive d'ailleurs très souvent quand ton personnage est le dernier membre de sa dynastie et que ta survie dépend de sa capacité à procréer. jvhap
Thibault a d'ailleurs eu une période de doute pendant son adolescence. jvoui
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Kait

/mode Besl ON

Huhu, pédé, huhu.

/mode Besl OFF

C'est cool mais à titre personnel je préférerais lire un truc avec un format un peu plus romancé plutôt qu'avec ce style pseudo-Wikipédia (qui n'est pas mauvais en soit mais pas ce que je préfère personnellement à titre personnel qui n'engage que moi et tout et tout) jvoui

Oh et sinon rien à voir mais pourquoi tu n'as pas mis ton récit dans la section Jeux Vidéos ? jvhap

Cody

Mhoui je vois ce que tu veux dire, ça me pose problème aussi j'ai l'impression de m'attarder sur des choses inutiles et de ne pas assez expliquer les événements importants. Genre je fais des pavés sur mon chapelain qui devient hérétique, mais je détaille pas assez les guerres du roi de Francie qui pourtant sont décisives pour le reste de la partie.
En fait dans l'idéal j'aimerais beaucoup copier le style de Bigrat, le modo du forum sur JVC, quand il fait ses Mad World. Tu vois sans doute de quoi je parle. J'ose espérer que je vais m'améliorer avec le temps.

CiterOh et sinon rien à voir mais pourquoi tu n'as pas mis ton récit dans la section Jeux Vidéos ? jvhap

... J'avais complètement oublié que cette section existe... Usul aura peut-être l'obligeance de déplacer ce topic s'il passe dans le coin. jvhap
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

Kait

CiterEn fait dans l'idéal j'aimerais beaucoup copier le style de Bigrat,

Justement, j'ai jamais trop aimé le style pseudo-Wikipédia de Bigrat. jvhap

CiterTu vois sans doute de quoi je parle

Bien sûr, j'avais moi-même participé à la saison 1 de Mad World à l'époque, c'était assez fun. jvnoel

Kait

Tiens d'ailleurs je viens de retrouver les deux tours que j'avais fait sur Mad World. Pour rappel, le concept était de prendre un personnage tiré au hasard et de le jouer jusqu'à sa mort, puis de passer la save au suivant.

L'Épopée du chef viking Emund de Naumadal
Les Déboires zélés du prince Abdul-Qadir de Sistan

Cody

C'est mignon, il y a des fautes d'orthographe partout. Paye ton Kait de 2016 !  jvnoel
"De la peine ? Je n'ai pas de peine. Tu n'imagines pas le calvaire que je vis. C'est comme si on m'éventrait jour après jour et que je perdais mes tripes sur les rochers. Je ne comprends pas qu'aucun de vous n'ait vu tout ce sang..."

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